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Culture Science

Flore électronique

Comme le disait Jacques Brel, les fleurs sont périssables. Les plantes des herbiers, collectées avec amour, finissent par s’effriter dans un recoin du grenier. Internet offre un herbier électronique permettant de trouver des informations sur toutes les plantes de France. Le site s’appelle Tela Botanica et c’est la partie intitulée « Flore électronique » qui nous permet de partir à la découverte des plantes.
Dans le champ de requête, on a le choix de saisir le nom savant (en latin) ou le terme commun. En écrivant rose ou nénuphar, on obtient plusieurs propositions de noms savants correspondant au mot vernaculaire. Admettons qu’on ait choisi l’une de ces possibilités, on obtient une fiche de plante qui se présente sous plusieurs onglets: identité et synonymes, noms communs dans plusieurs langues, carte de répartition, information sur le statut de protection, illustrations. Les deux derniers onglets permettent aux personnes ayant un compte de saisir leurs données et observations. Il s’agit donc d’un site collaboratif, réunissant des naturalistes passionnés. Derrière lui, on trouve du reste une association gérant le réseau des botanistes francophones.

Il ne s’agit pas à proprement d’un site grand public. Il s’adresse plutôt à des amateurs éclairés ou à des botanistes avertis. Il illustre bien, par son côté participatif, que le Web 2.0 fonctionne à plusieurs niveaux, n’en déplaisent aux pourfendeurs du règne des amateurs. Si des sites comme Wikipédia attirent aussi bien des rédacteurs émérites que de personnes à l’érudition hésitante, il n’en va pas de même de ces sites consacrés à des thèmes spécialisés, réunissant des passionnés. Et on le sait, quand les gens sont passionnés, la seule véritable différence entre les professionnels et les amateurs, c’est que les premiers sont payés! Heureusement, pour ces amateurs passionnés, le Web apportent, sinon un salaire, du moins une certaine reconnaissance.

http://www.tela-botanica.org/page:eflore

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Culture Musée virtuel

La chambre de Van Gogh

Tout le monde connaît la triste histoire du peintre de Van Gogh, qui n’a pas réussi à vendre durant son existence une seule de ses oeuvres, oeuvres qui atteignent aujourd’hui des sommes à peine croyables dans les ventes aux enchères. La chambre où il est mort, à l’Auberge Ravoux d’Auvers-sur-Oise, est devenu un lieu de visite (de pélerinage) depuis 1993. Le responsable de l’Institut Van Gogh qui gère ce lieu, Dominique-Ch. Janssens, souhaite y installer une toile de l’artiste.

Ce serait un moyen de remettre une de ces oeuvres dans le dénuement qui fut celui de l’artiste plutôt que dans un coffre-fort ou un lieu inaccessible au grand public. Il a donc lancé un appel de fond international afin de réunir une somme de 35 millions d’euros qui devrait permettre l’acquisition du « Champ aux coquelicots », lors d’une vente aux enchères le 7 novembre 2007, chez Sotheby’s New York.

L’initiateur de ce projet ambitieux précise, sur le site, que les contributeurs ne seront en aucun cas co-propriétaires de l’oeuvre. Si le tableau ne peut pas être acquis, la fondation créée pour l’occasion, se donne encore jusqu’à fin 2010 pour réunir des fonds afin d’acquérir une autre oeuvre. Au cas où aucune acquisition ne serait possible, la Fondation utilisera 50% des fonds pour le développement de l’Institut Van Gogh, qui s’occupe de l’Auberge Ravoux, et donnera le reste de la somme à un musée qui a déjà des oeuvres de Van Gogh.
Les donateurs auront cependant des privilèges. Ils recevront un code leur permettant d’admirer le tableau 24 heures sur 24 grâce à une webcam. Et ceux qui feront un don de 5 000 $, ils auront droit à un fac-simile de la clé originale de 1890, ouvrant la porte de la chambre de Van Gogh à l’Auberge Ravoux.

Ce projet illustre bien la difficulté de maintenir dans le domaine public des oeuvres qui, de facto, en font partie, du fait de leur popularité auprès du public. Les crédits d’acquisition des musées ne peuvent rivaliser avec les fonds des investisseurs privés en recherche de valeurs pour des placements. Internet est un bon outil pour fédérer les gens autour de ce projet: ce sera intéressant de connaître le résultat. Malheureusement la somme collectée n’est pas encore connue. L’accès privilégié par webcam pour les donateurs est une idée intéressante: c’est une manière de créer en eux et l’oeuvre une relation particulière. Peut-être une piste pour les musées qui peuvent offrir quelques petits plus à ceux qui les soutiennent financièrement (sans prétériter les visiteurs).

http://www.vangoghsdream.org

Sotheby’s

http://www.sothebys.com/

L’oeuvre de Van Gogh se retrouve en bonne compagnie dans cette vente: Matisse, Renoir, Sisley, Picasso, …

Van Gogh sur le Net:

http://www.vggallery.com/

Ce site présente l’ensemble de l’oeuvre de Van Gogh, y compris les dessins qu’il faisait sur ses lettres. (La navigation sur le site pourrait être meilleure).

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Culture Musée virtuel Tendances

Tableau de bord

Les musées publient habituellement sur leurs sites Web des informations pratiques ainsi que les collections. Certains essaient aussi de montrer comment leur institution fonctionne. Ce type d’information n’est pas toujours simple à présenter et il peut sembler parfois rébarbatif. Le Musée d’art d’Indianapolis a opté pour un tableau de bord. Ce dernier est construit à partir d’un système d’indicateurs, probablement utilisés pour sa gestion. Il présente ces indicateurs sous la forme d’un chiffre et d’une icône. En cliquant sur le lien pour avoir plus d’informations, on obtient la définition de l’indicateur ainsi que la précédente valeur. Les visiteurs du site ayant un compte peuvent même commenter ces chiffres.

Ainsi il est possible d’avoir des indications dans les domaines les plus divers du fonctionnement: de la consommation électrique aux finances, en passant par le nombre de visiteurs du musée ou du site, les objets prêtés, nouvellement exposés ou acquis. Il est aussi possible de savoir le temps consacré à l’expertise des oeuvres ou à leur restauration. La courbe des visiteurs est actualisée toutes les 5 minutes.
Ces indicateurs donnent au visiteur une idée de la complexité d’une institution muséale. Ils apportent une certaine transparence sur ses activités et peuvent servir à justifier les budgets publics demandés. Ils obligent bien entendu le musée à maintenir ses efforts de gestion.
Aussi bien les contenus que l’aspect graphique invitent à la lecture. Il semble bien que les muséographes aient cherché à appliquer certaines de leurs recettes dans cette partie du site. Il n’y a d’ailleurs pas que les musées qui pourraient s’inspirer d’un tel exemple.

http://dashboard.imamuseum.org/

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Culture Tendances

Qui sont les pirates?

Le Tribunal fédéral, en Suisse, a décidé récemment que les baladeurs numériques, les magnétoscopes à disque dur et les appareils semblables seront taxés. Selon le journal de la Fédération romande des consommateurs, le prix de ces appareils augmentera d’une somme allant de 12 à 90 frs, la taxe étant proportionnelle à la capacité.
De fait, l’utilisateur honnête paiera à deux reprises des droits d’auteur, d’abord en achetant un CD ou en téléchargeant légalement de la musique sur Internet, puis en acquérant un Ipod pour les écouter. La copie privée est légale, à certaines conditions. Les supports enregistrables, cassettes, CD-ROM, DVD, sont déjà frappés d’une taxe. Mais il s’agit de simples supports. Il en va tout autrement des lecteurs MP3, qui ne comportent pas seulement un support, mais également le système informatique permettant de les lire. Dès lors leur assimilation à un simple support est un peu excessive. En effet, quand on télécharge de la musique sur Internet, il est quasi implicite qu’on l’écoutera sur un baladeur MP3. La copie sur le baladeur via l’ordinateur n’est qu’un geste technique. On met toujours en avant la facilité de copier et les pratiques dites pirates (téléchargements illégaux sur Internet) pour justifier en arrière-fond ces doubles taxations. A la fin, c’est toujours le consommateur qui est le perdant. On est en droit de se demander qui sont les pirates.

Personne ne conteste le fait que les artistes doivent pouvoir générer des revenus avec leurs oeuvres. Il faut cependant admettre que les recettes appliquées depuis longtemps ne sont plus vraiment adaptées à la nouvelles donne. Internet et les technologies numériques ont profondément bouleversé les habitudes de consommation et il faut savoir en tenir compte. Les artistes et ceux qui essaient de défendre réellement leurs activités seraient bien inspirés de lire le livre d’Alban Martin, « L’âge de Peer : Quand le choix du gratuit rapporte gros ».

Cet ouvrage montre de manière convaincante comment l’offre gratuite peut servir d’amorce à la consommation de produits achetés, comme des CD, des CD collectors, des billets de concerts. Il va cependant beaucoup plus loin en assurant que l’avenir est dans la co-création de valeurs, un processus qui met en jeu aussi bien les artistes, les société productrices d’un côté, que les auditeurs/consommateurs. Ces derniers peuvent donner leur avis, interagir avec les artistes, avoir accès direct à l’univers de leurs groupes et chateurs préférés (sites Web exclusifs, accès aux différentes étapes de la production d’un CD, etc…). Ils peuvent aussi être partie prenante dans la création d’une oeuvre, soit en la produisant (l’auteur donne des exemples d’albums produits par des fans), soit en retravaillant les morceaux. Cette dernière pratique, courante dans certains domaines musicaux, suppose une conception différente des droits d’auteurs.
Ce livre montre que l’avenir de la musique, autant dans sa consommation que dans sa production, est à réinventer. C’est le défi lancé aussi bien aux artistes qu’à leurs admirateurs, qui ne souhaitent plus être réduits à de simples consommateurs.

http://www.frc.ch/communique-news.php?id_com=257

http://www.suisa.ch/home_f.htm

http://www.amazon.fr/L%C3%A2ge-Peer-Qua … 2744062464

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Culture Musée virtuel

Un musée pas très virtuel

En vacances en famille à Lesbos, j’ai voulu visiter le musée archéologique de Mytilène. Ce musée est constitué de deux sites, l’ancien (un très beau bâtiment) et le nouveau. Munie d’un appareil photo et d’une caméra vidéo, je me suis présentée à l’entrée. En achetant mon billet, j’ai tout de suite remarqué l’affichette interdisant toute prise de vue. En entrant dans le musée, je me suis retrouvée entourée du personnel pléthorique, veillant au grain. Seules les collections préhistoriques étaient photographiables, mais sans flash. En règle général, ces témoignages du passé le plus ancien n’intéressent pas grand monde. Par la fenêtre, j’avisai le magnifique lapidaire dans le jardin. Je m’y rends. J’ai pensé qu’on pouvait photographier ce qui était à l’extérieur, essentiellement des éléments architecturaux et des inscriptions. Mais on m’a laissé prendre en photo seulement le grand lion monumental datant de l’époque romaine. J’ai demandé pourquoi je ne pouvais pas photographier ces éléments et les gardiens m’ont expliqué qu’ils avaient des consignes claires: ces pièces n’étaient pas photographiables parce qu’elles n’étaient pas encore publiées.

Je me suis rendue dans le nouveau musée, financée par la Grèce et la Communauté européenne, qui présente des mosaïques et des sculptures avec une muséographie remarquable. Les éclairages des pièces sculptées notamment les mettent particulièrement bien en valeur. On y trouve aussi une série de mosaïques présentant des scènes de théâtre. Dans cette partie moderne, c’est le même scénario qui s’est joué. Les prises de vue étaient strictement interdites. Le personnel nous a suivis dans toutes salles. La même excuse nous a été donnée. A la fin, on m’a tout de même autorisée à photographier des dessins d’enfants exécutés lors d’une activité pédagogique du musée.

Bien entendu, au terme de la visite, un beau guide est à vendre! Il existe bien des politiques différentes dans les musées, quand il s’agit d’autoriser les visiteurs à prendre des images. Habituellement on laisse les gens prendre ce qu’ils veulent en image, mais sans flash. Les vitrines et autres obstacles se chargent d’éviter tout résultat probant. Mais pour les visiteurs ces images sont une manière de s’approprier les objets du patrimoine, de les garder en mémoire et surtout de les partager. Hier cela se faisait au cours de mémorables soirées dias. Aujourd’hui, on utilise des sites de partage de photos comme Flickr et on laisse le monde entier voir ses images. Les musées devraient comprendre que c’est dans leur intérêt: en effet, cela crée du buzz, l’équivalent web du bouche à oreille. Vous pouvez chercher longtemps des traces du musée archéologique de Lesbos dans des sites Web 2.0, vous n’en trouverez guère…
Je peux comprendre qu’on soit réticent à laisser photographier des objets non publiés. On risque de les voir publier par quelqu’un d’autre (une antique crainte des archéologues). Il faut tout de même admettre que placer un objet dans un musée, c’est aussi une manière de le publier. Il devient public et donc chacun devrait pouvoir le photographier et même le partager, ce d’autant plus que ces objets sont à double titre dans le domaine public: les droits d’auteur sont tombés depuis longtemps et les fouilles sont financées le plus souvent par des fonds publics. Enfin si l’on peut admettre que le découvreur a une priorité pour publier ses découvertes, il n’a pas le droit moralement de se garder des objets à publier jusqu’à sa retraite et au-delà. Il y a bien assez d’étudiants en archéologie et d’archéologues diplômés pour qu’on se partage le travail. Personnellement je considère qu’après un délai de 5 à 10 ans, les objets non publiés et pour lesquels aucune étude n’a été entreprise doivent être accessibles à tous et surtout à la communauté scientifique, pour trouver des personnes qui se chargeront de leur publication.

Bref, si le musée de Lesbos présente agréablement ses collections, ses responsables ont encore beaucoup à apprendre sur la diffusion du patrimoine sur Internet. Ils pourraient faire connaître leur institution à peu de frais.

http://www.lesvos.co.uk/museums/archaeological.htm

Pour une vue d’ensemble du patrimoine grec, voir l’excellent site Odysseus, publié par le Ministère de la Culture:

http://odysseus.culture.gr/

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Communautés virtuelles Culture

Forts en thème

Nostalgiques des cours de thème latin? Voici qui vous fera ressortir vos dictionnaires et grammaires du grenier: Wikipédia est aussi disponible en latin, sous le nom de Vicipaedia. Comme pour les autres versions linguistiques, chacun peut y contribuer. Il y a déjà plus de 15’000 articles.


http://la.wikipedia.org/

On pourrait imaginer que cette version de l’encyclopédie collaborative se focaliserait sur l’Antiquité. On y trouve bien entendu des articles sur « Roma », « Carthago ». Les dieux et héros les plus importants de la mythologie sont présents. Mais l’intérêt réel de ce site, ce sont les néologismes. En effet, le monde moderne y est décrit en latin. C’est ainsi que l’on apprendra qu’ordinateur se dit « computatrum » et sa version portable « computatrulum mobile ». Les amateurs de sport seront certainement contents d’apprendre que football se dit « pediludium » et le ballon de foot « follis pediludiaris ».
Cela a-t-il un sens? Le National Geographic s’est fait récemment l’écho d’une étude alarmiste sur l’extinction des langues dans notre monde. D’après les chercheurs, la moitié des 7000 langues parlées dans le monde risquent de disparaître avant la fin du siècle. Wikipédia, avec son concept multilingue, permet de réunir des communautés autour de leur langue. Actuellement, il y a 253 versions de l’encyclopédie. On est encore loin du compte et il y a fort à parier que les derniers locuteurs de bien des langues ne sont pas (encore) connectés. Mais la tendance est donnée. C’est un bel exemple de glocalisation, c’est-à-dire l’utilisation d’un outil universel ou global (le wiki) dans le cadre d’une communauté (les porteurs d’une langue). La vraie bonne nouvelle, c’est qu’il reste encore assez de latinistes dans le monde pour entretenir une encyclopédie en commun.

http://news.nationalgeographic.com/news … tinct.html

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Culture Second Life

Concert virtuel

Il y a déjà beaucoup de concerts dans Second Life. Il s’agit souvent d’artistes qui essaient de se faire connaître de cette manière. Mais des orchestres symphoniques, c’est plus rare. Le Royal Liverpool Philharmonic l’a tenté. Il a fait construire une réplique de son théâtre sur une île de Second Life.

Le concert a été enregistré et est projeté sur vidéo. Cela signifie qu’on peut y aller à tout moment. Ainsi on échappe à la notion d’événement, si problématique dans Second Life. En effet, dès qu’il y a une certaine affluence (entre 40 et 70, selon les modèles de sim), l’île crashe et tout le monde est éjecté.
Le concert débute par l’hymne national anglais, puis le programme proprement dit commence. L’image n’est pas exceptionnelle, mais on a le son concert, avec toute son ambiance.
Tout le monde ne peut pas se rendre dans une salle de concert, faute de moyen ou à cause des distances. Dans certaines salles, il est même très difficile d’obtenir un billet, presque tout étant vendu sur abonnement. Voilà peut-être une manière d’amener à la musique ceux qui ne fréquentent pas les concerts.

http://www.nytimes.com/2007/09/18/arts/ … 6LTq0vIBUg

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Tendances

Press 2.0 ou presque

La presse sur Internet s’enrichit et s’affranchit peu à peu des titres imprimés. Voici quelques adresses de sites récents.
Les trois premiers titres sont assez semblables du point de vue de leur fonctionnement: les contenus peuvent provenir d’une rédaction ou des utilisateurs (qui doivent créer un compte pour publier). Les nouvelles sont mises en évidence de diverses manières: tags (mots-clés), articles les plus lus, derniers articles postés. Tous les sujets (petits et grands) sont traités et on colle d’assez près à l’actualité.

Rue89

Ce site d’information a été créé par trois journalistes de Libération. Le style est un peu criard: gros titres écrits en rouge et noire, photos chocs.

http://www.rue89.com/

lepost.fr

Plus calme. Le style fait plutôt penser à flickr.com, dans le rose et bleu.

http://www.lepost.fr/

Le Web 2.0 au féminin

Dans Ladiesroom, les femmes se parlent entre copines, mêlant sujets sérieux et badinages. Le site est écrit par ses utilisatrices.

http://www.ladiesroom.fr/

nonfiction.fr

Ici on change de style. Le site se présente comme le portail francophone des livres et des idées. Il publie des critiques de livres, mais aussi sur certains sites Web. Il est animé par une équipe d’environ 300 personnes.
Il ne s’agit donc pas d’un site typique du Web 2.0, dans le sens où il y a une rédaction définie. Il offre tout de même aux lecteurs la possibilité d’écrire des commentaires sur les différents articles.


Photo: ulle.b (Flickr.com)

http://www.nonfiction.fr

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Tendances Usages

Travailler au vert

Des enfants en bas âge à la maison? Pas envie de gonfler les foules qui se précipitent chaque matin et chaque soir dans les gares ou sur les routes? Désir de gérer son emploi du temps ou son temps d’emploi? La solution pour vous est peut-être de devenir une assistante virtuelle. C’est une plus nouvelle manière de travailler qu’un nouveau métier. Aux Etats-Unis, cette voie tente de plus en plus de personnes, notamment des femmes. Ces personnes sont à leur compte et offrent leurs services à d’autres personnes pratiquant le plus souvent des professions libérales, comme des avocats ou des médecins. Chacun peut y trouver son compte: le donneur de mandat n’a plus besoin de locaux aussi grands. L’assistante virtuelle est à la maison et peut travailler au moment où cela lui convient. Les assistants ont même leur association: International Virtual Assistants Association (IVAA).
International Virtual Assistants Association: http://www.ivaa.org/

Grâce à Internet, il est véritablement possible de travailler à distance, tout en partageant les mêmes dossiers informatiques. Google par exemple offre une véritable suite bureautique en ligne: traitement de texte, tableur et bientôt logiciel de présentation. A cela s’ajoute le calendrier partagé. Adobe et Microsoft annonce la sortie prochaine de leur suite bureautique en ligne, respectivement Buzzword et Office Live Workspace. Des firmes commencent à offrir de véritables bureaux virtuels, avec la possibilité de stocker sur un serveur distant des données en grande quantité que l’on peut atteindre et retravailler de tout endroit connecté à Internet.

Suites en ligne: http://www.01net.com/editorial/360127/m … -en-ligne/
Buzzword: http://preview.getbuzzword.com/
Office Live Workspace: http://office.microsoft.com/en-us/offic … 21033.aspx
Bureaux virtuels: http://www.01net.com/editorial/360671/m … -virtuels/

On assiste là à ce qui constitue un corollaire de la virtualisation: la déterritorialisation. Peu importe l’endroit où on se trouve, pour peu que l’on soit connecté à Internet, on peut collaborer avec d’autres personnes, travailler à des projets en commun. Voilà qui pourrait considérablement changer notre mode de vie. Les assistantes virtuelles l’ont déjà compris.