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Art numérique Culture Musée virtuel

Pour comprendre l’art

Pour comprendre des oeuvres d’art, il est essentiel d’être capable de les décoder. Le MOMA (Museum of Modern Art de New Yor) offre désormais un site permettant aux adolescents de mieux comprendre la démarche artistique. Ce site, intitulé Red Studio, comporte des explications sur des sujets susceptibles de les intéresser, comme la créations d’images de synthèse avec un interview d’un collaborateur du studio Pixar. Il donne aussi la possibilité de comprendre ce que fait un artiste en le faisant soi-même. On peut donc réaliser des collages, des images aux rayons X à partir d’objets. Une petite application génère des poèmes dadaïstes avec des articles de journaux.

Ce site est attractif, mais dans un certain sens, il ne va pas assez loin. Tout d’abord les applications offertes manquent d’originalité: le collage, par exemple, est un classique des sites de musées et des CD-ROM ludo-éducatifs. L’application elle-même est très limitée et donne pas de résultats très probants. Pourquoi ne pas laisser les utilisateurs travailler à partir de leur fichiers numériques. Ensuite, on invite des ados à créer, mais sans donner accès au résultat en ligne. Explorer la démarche artistique devrait aller jusqu’au bout, ce qui suppose de soumettre son oeuvre au regard des autres.
Bref, c’est bien-pensant et sans prise de risque. On reste un peu sur sa faim.

http://redstudio.moma.org/

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Culture Musée virtuel

Musée sans frontières

Il existe finalement peu d’exemples de véritables musées virtuels, soit qui sortent de la logique purement institutionnelle ou alors qui mettent en réseau plusieurs musées et qui, en même temps, accordent une grande importance à la valorisation de leur collection. Le Musée sans frontières en est un, de grande qualité. Il est doté d’une banque de données consultable en ligne, dans laquelle il est possible d’effectuer des recherches au moyen de mots-clés. Pour chaque objet, on a une fiche détaillée et une image avec une fonction zoom. La collection elle-même provient de plusieurs musées situés dans différents pays européens et du pourtour méditerranéen. Actuellement, elle est centrée sur l’art islamique.

De plus, le Musée sans frontière présente, à partir de sa collection, des expositions virtuelles sur des thèmes très divers, comme le pèlerinage, la calligraphie arabe, l’eau, le jardin et la flore dans l’art islamique, etc… Chaque exposition virtuelle est constituée de textes et d’images des objets tirées de la banque de données. On peut regretter l’absences de présentations dynamiques comme des frises chronologiques ou des animations flash. Il n’y a pas non plus de possibilités d’interactions pour le public, comme des commentaires, des appréciations ou de l’indexation populaire (folksonomie).
Le projet de ce musée virtuel, soutenu notamment par l’Union européenne et Euromed Heritage, embrasse aussi d’autres domaines comme le tourisme (avec des tours organisés), l’édition de livres et l’éducation (partenariats avec des écoles). Cela montre bien qu’une fois qu’on a pu réunir une riche collection sur une plateforme unique, il est possible de la valoriser de diverses manières.

http://www.discoverislamicart.org/

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Applications géographiques Second Life Tendances Usages

Virtual Philadelphia

La ville de Philadelphie sera prochainement dotée d’un modèle en 3D de son centre ville, accessible en ligne. Ce projet est dû à l’initiative du Center City District (CCD), une association de partenaires économiques privés dont le but est d’améliorer les activités commerciales et de maintenir le centre ville propre. Les internautes pourront visiter la cité virtuellement, en marchant, en volant ou bien au volant d’un véhicule. Outre la pure flânerie, ce modèle 3D permettra d’autres activités. On pourra y découvrir des projets de développement, notamment de nouvelles constructions. On y cherchera des locaux à louer ou bien à acheter. On obtiendra toutes sortes d’informations sur la vie à Philadelphie. Les entreprises pourront y offrir des services.

Ce projet montre bien l’intérêt de la 3D comme interface d’accès à l’information et aux services. Elle a longtemps été considérée comme peu ergonomique par les spécialistes. Cependant une nouvelle génération d’usagers sensibilisée à la 3D par les jeux vidéos arrive à l’âge adulte, ce qui rend ce mode intéressant. C’est aussi un des enseignements du monde virtuel de Second Life: la 3D peut servir à d’autres activités que le jeu.
L’un des usages de Virtual Philadelphia qui me semble très prometteur est celui de la publication de projets architecturaux. Un tel modèle 3D permet de simuler l’aspect d’un quartier avec des constructions futures, donnant aux citoyens la possibilité de se faire une meilleure opinion. On sait en effet que les plans sont des documents difficiles à lire pour le commun des mortels. Les dessins et maquettes ne donnent qu’une idée approximative.
Virtual Philadelphia est un projet privé, mais on peut tout à fait imaginer que de grandes villes se dotent de tels modèles 3D pour informer leurs citoyens et développer leurs activités économiques.

http://www.centercityphila.org/virtualp … fault.aspx

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Culture Musée virtuel

Valorisation du patrimoine et musée virtuel

Francesco Antinucci, directeur de recherche à l’Institut des sciences et technologies de la connaissance du CNR (Italie), vient de sortir un livre consacré à la question du musée virtuel. Il commence sa réflexion par une analyse critique des musées actuels, en se demandant si ces institutions constituent le bon outil pour atteindre le but que la société leur a dévolu. L’ouvrage se restreint à l’Italie, un pays dont le patrimoine est d’une rare densité. L’auteur s’intéresse tout d’abord aux statistiques de visite des sites. Le nombre des visiteurs croît régulièrement en Italie (passant de 25 à 33 millions de visiteurs entre 1996 et 2005), mais ces visiteurs ne se répartissent absolument pas de manière homogène à travers l’offre à disposition. En effet, sur un échantillon de 400 musées environ, 2% des musées (soit 9 institutions) captent la moitié des visiteurs et 8% des musées (soit 33 institutions) reçoivent 75% des visites. Selon l’auteur, il s’agit d’une situation typique d’oligopole en économie : quelques producteurs absorbent la majorité du marché, laissant des miettes aux autres. Et si cela fonctionne, c’est essentiellement parce que ces producteurs ont réussi à imposer leur marque. Ainsi les gens se rendent dans un musée parce qu’il est connu, plus que pour son contenu.

Pour vérifier cette affirmation, il faut évaluer les connaissances acquises par les visiteurs au cours de leur visite. Une telle étude a été menée aux Musées du Vatican. On présente des images de tableaux aux visiteurs, en leur demandant de les reconnaître. 9% reconnaissent les différentes œuvres, 35% un seul tableau. Il s’en trouve plus de 20% pour reconnaître les images de tableaux qui n’étaient pas présents dans le musée. Francesco Antinucci évoque aussi la problématique des expositions événements très à la mode. Finalement, pour lui, le problème de fond est que le musée ne communique pas sur les œuvres. Il se contente de les présenter, les unes à côté des autres, parfois dans des locaux mal adaptés, ou alors dans des expositions qui attirent les foules.
Comment dès lors rétablir cette communication de l’œuvre. Il se met donc à chercher la solution du côté des technologies de l’information et de la communication. Là aussi, il faut se méfier des évidences. La technologie n’est pas une fin en soi et il faut savoir l’adapter à l’objet. Le problème est que les ingénieurs ne connaissent pas bien l’art, mais veulent montrer leurs possibilités, alors que le personnel des musées éprouve une certaine réticence à l’idée de recourir à l’informatique et à la numérisation. Dans le domaine de l’adaptation des technologies de l’information aux musées, des recherches devraient être entreprises. Un des espoirs de l’auteur est qu’un pays comme l’Italie, si richement doté en œuvres d’art, acquière un leadership dans ce domaine.
Mais alors comment utiliser ces technologies ? L’auteur parcourt les possibilités qui existent déjà et envers lesquels il montre une certaine sévérité. Le site Web d’un musée, la visite virtuelle des salles ou le catalogue en ligne n’apportent pas, à ses yeux, de réelle valeur ajoutée. Selon lui, le musée virtuel est une projection communicationnelle tout azimut du musée réel. Sa communication est centrée autour de l’œuvre. Il imagine que ce sont les technologies de l’imagerie de synthèse qui permettraient de recréer des environnements, qui ne seraient pas les salles fermées du musée, dans lesquels l’œuvre peut à nouveau communiquer avec celui qui l’observe.

Ma définition du musée virtuel ne correspond pas vraiment à celle de Francesco Antinucci. Le musée virtuel est celui que le visiteur peut créer lui-même, par divers moyens. Le premier « outil » était l’imagination humaine : c’est le musée imaginaire de Malraux. Internet permet de recréer à l’infini des infinités de collections d’œuvres et d’objets, suscitant des confrontations nouvelles. Le musée virtuel permet lui aussi un jeu, un commentaire et une réappropriation des œuvres (grâce aux moteurs de recherche et aux outils du Web 2.0). Le musée virtuel de Francesco Antinucci ressemble plutôt à une « machine à voir ». J’avais rencontré, dans mes lectures, un projet assez fou d’un compactus géant qui permettait d’amener mécaniquement des œuvres dans une petite salle dans laquelle il était possible de les observer à loisir. Il est clair que l’imagerie de synthèse permet cela. On pourrait remettre la Joconde à Chenonceaux, au-dessus du lit de François 1er, réassembler des tableaux provenant de retables, replacer les portraits dans des salons. Ainsi le visiteur comprendrait mieux le sens de ces images et le contexte de leur production. Mettre des dizaines de chefs-d’œuvre côté à côte, c’est une excellente manière de les faire passer inaperçus. Au fond le message fondamental de cet ouvrage est simple : plutôt que de se demander s’il faut des musées réels ou des musées numérisés, il faut voir quelle est la meilleure manière de valoriser le patrimoine culturel. Et dans ce domaine, la réponse devrait être très ouverte.

http://www.laterza.it/scheda_libro.asp? … 8842082866

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Culture Musée virtuel

Patrimoine immatériel

Le Pays de Galle s’est doté d’un site remarquable, intitulé Rhagor, dont le but est la promotion des différents musées abritant les collections nationales. Il a une approche transversale. Au lieu de présenter les collections, il présente diverses thématiques. Il offre des articles mettant en valeur certaines pièces. Il comporte des fonctionnalités intéressantes, comme des liens vers Google Map. Il appelle même les Gallois à participer au contenu, en envoyant des images numérisées représentant des gens au travail.
Mais son grand mérite est de donner une place au patrimoine immatériel du Pays de Galle. Pour mémoire, l’UNESCO considère que le patrimoine ne se restreint pas aux objets, mais est aussi constitué d’éléments qui ne se matérialisent pas: chants traditionnels, rituels, danses, etc. L’UNESCO a donc entrepris une campagne pour sensibiliser les responsables du patrimoine à cette question et a également établi une liste des traditions à préserver. On peut discuter de l’intérêt de cette liste, dont le risque est de scléroser des éléments qui sont en perpétuelle évolution. Il faut cependant reconnaître que le patrimoine immatériel est fragile.
Le site Rhagor offre donc la possibilité d’écouter des contes, dans la langue du pays, dit par des conteurs venant de tout le pays. Une carte indique les lieux de provenance de ces différents conteurs. On obtient une indication sur le conteur, puis des liens vers ses histoires.

Cette carte est assez remarquable, car elle met en parallèle des éléments aussi matériels que des musées et aussi fugaces que des histoires contées. Elle représente vraiment la multiplicité du patrimoine.

http://www.museumwales.ac.uk/en/rhagor/

UNESCO, patrimoine universel: http://portal.unesco.org/culture/fr/ev. … N=201.html

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Culture Musée virtuel

Musée virtuel par les visiteurs

Le site Flickr.com contient plus de 150’000 images avec le mot-clé Louvre. Beaucoup de ces photos représentent la cour du Palais du Louvre ou la Pyramide. En ce qui concerne les oeuvres, la Joconde et la Vénus de Milo ont la place d’honneur. Le mot-clé MOMA (Museum of Modern Art, à New York) permet d’accéder à 85’000 images environ. Plus loin, on a le Metropilitain Museum de New York, les musées Guggenheim, la Tate Gallery.Ce ne sont pas moins de 700’000 images à qui on a attribué le mot-clé de musée. Visiblement les visiteurs de musées apprécient de partager leurs images, leurs impressions. C’est peut-être ce phénomène qui a inspiré les initiateurs du site Photomoma.

Il s’agit ni plus ni moins d’un musée virtuel constitué non pas par le musée, mais par les visiteurs du MOMA. Ceux créent une image parallèle, alternative, donnant leur propre vision du musée et surtout des oeuvres qui s’y trouvent.
Les initiateurs du site, un directeur artistique et un spécialiste de l’enseignement à distance, cherchent à illustrer les changements qu’impliquent Internet dans le regard sur l’art.
En effet, les musées donnent, à travers leurs sites et publications, une images d’eux-mêmes et des oeuvres qu’ils abritent. Aujourd’hui les visiteurs publient leur propre vision, qui a sa valeur propre. C’est ainsi qu’on peut voir les salles encombrées des grands musées, les foules qui se pressent devant certaines oeuvres, les appareils photos brandis main levée pour pouvoir tout de même prendre l’oeuvre pour laquelle on a fait un long voyage. Quant aux oeuvres, chacun y va de son cadrage et, quand c’est possible, de sa mise en scène.

Photomoma: http://photomoma.org/

Site officiel du MOMA: http://moma.org/

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Usages

Raccourci

En surfant sur Internet, vous tombez sur une page intéressante. Vous aimeriez publier le lien sur votre blog ou bien l’envoyer à vos amis. Mais vous réalisez qu’il s’agit d’un URL très long, donc peu pratique. Souvent quand on les copie dans un mail, elles se cassent et les récipiendaires ne peuvent les ouvrir. Le site Tinyurl (traduisez par « Petit URL ») a une solution pour raccourcir une adresse longue comme le bras:

http://www.louvre.fr/llv/oeuvres/detail … ?CONTENT%3
C%3Ecnt_id=10134198673379867&CURRENT_LLV_NOTICE%3C%3Ecnt
_id=10134198673379867&FOLDER%3C%3Efolder_id=985272369650
0782&fromDept=true&baseIndex=8&bmUID=11893685857
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Il suffit de la saisir pour obtenir une adresse notablement raccourcie:

http://tinyurl.com/34pnda

En principe, cette adresse vous amènera sur le site du Louvre.

Ce site offre même la possibilité d’intégrer la fonction de création d’URL raccourcis dans la barre d’outil. Dès que vous trouvez une page dont vous souhaitez raccourcir l’adresse, vous cliquez sur le bouton « TinyURL! » du navigateur (en l’occurence Fire FoX).
Mieux encore, les sites générant des url compliqués peuvent offrir la fonction directement sur leurs pages:

Enter a long URL to make tiny:

Une fonction toute simple, mais qui peut rendre de grands services.

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Internet des objets Pratique

Allo Police!

Nous avons déjà évoqué plusieurs fois l’Internet des objets. Ce qui paraissait encore bien théorique a trouvé une application des plus pratiques: dans un parking de la région parisienne, c’est un horodateur qui détecte l’arrivée des voitures et le dépassement du temps de parking autorisé. Quand ce dernier est dépassé, c’est l’horodateur lui-même qui dénonce le forfait à la police.

Tout se passe par wifi, sms, mail. Voilà qui aurait fait les délices de l’agent Longtarin, le souffre-douleur de Lagaffe. D’après l’article de Net.01 qui relate ce fait, ce système n’est pas (encore) rentable et a pour but de gérer le parking plutôt que d’encaisser le taux maximal d’amendes. Il faudra voir ce qui se passe à l’avenir, mais les contractuel(les) ont du souci à se faire, à mon avis.

http://www.01net.com/editorial/358028/l … arisienne/

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Second Life The Monastery Project

Monastère dans Second Life

Ces images sont celles d’un monastère en construction sur Second Life. C’est l’un des projets qui m’occupent actuellement. Ce monument devrait trouver place sur un sim qui n’existe pas encore. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une reconstitution. Les reconstitutions exactes sont difficiles à faire dans Second Life pour des raisons techniques. Le nombre d’éléments sur une certaine surface est limité, ce qui impose des choix. De plus, il n’est pas possible d’importer des mesures de bâtiments comme cela peut se faire dans certains logiciels 3D*.
Pourquoi un monastère dans Second Life? Dans ce cas précis, il n’abritera pas une communauté religieuse. Il est censé prendre place dans un sim entre une ville romaine et une ville médiévale. Les monastères sont les institutions qui ont fait le lien, dans la transmission des savoirs, entre ces deux époques. Ce monastère se présentera plutôt sous la forme d’un monument restauré dans lequel on pourra organiser des réunions et des expositions. De plus, il devrait jouer le rôle de lieu d’accueil pour les néophytes. Ces derniers devraient y trouver des informations et peut-être y rencontrer des personnes expérimentées pour les conseiller.


Vue aérienne


Le cloître

Il y a encore beaucoup de travail à effectuer. Quand le gros-oeuvre sera terminé. Il s’agira de travailler sur les textures, un domaine passionnant. Enfin, il faudra le scinder en plusieurs grands morceaux pour le déménager.

* Second Life permet toutefois d’importer des éléments construits avec des logiciels 3D. Cette technique devrait permettre de créer des éléments plus complexes.

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Culture Musée virtuel

Tout sur Chicago

La ville de Chicago a sa propre encyclopédie, en deux versions, l’une imprimée et l’autre en ligne. Toutes deux ont été développées en parallèle. La version numérique est accessible gratuitement et est d’une richesse extraordinaire. Tous les articles, allant de la présentation de personnages historiques à celle du club des Chicago Bulls (une encyclopédie se doit d’être complète), ont été écrits par des personnes autorisées (universitaires). La version en ligne offre bien entendu des plus, comme un dictionnaire biographique, une frise chronologique, des cartes et même des articles (essais) composés à partir de plusieurs documents du site. Elle offre aussi des vidéos de très vieilles séances filmées (notamment par Thomas Edison ou des personnes de sa compagnie), des cartes et des documents photographiés en haute résolution et « zoomable ». Parmi ces documents, on trouve aussi bien des photos que des articles de presse.
Telle qu’elle se présente sur Internet, cette encyclopédie a une présentation qui est inspirée de la version imprimée (ce qui est toujours le danger dans ce type de projet). Le meilleur signe en est peut-être l’entrée principale sous forme d’un index alphabétique. On aurait préféré d’autres types de menu ou de navigation: frise chronologique, carte et thèmes (histoire, économie, industrie, …). On peut aussi regretter la coexistence de sources de données différentes: en effet, le dictionnaire biographique devrait être fusionné avec l’ensemble des articles et ses notices développées. C’est probablement la modélisation des données qui se trouvent derrière l’encyclopédie qui est à revoir pour une prochaine version. Enfin, la participation du public n’est pas du tout requise. Pour une encyclopédie au niveau d’une ville, cela donnerait pourtant des résultats intéressants, notamment dans l’identification de lieux et de personnes sur des photos*.

Sur ce site, il y a un document présentant un grand intérêt dans le domaine de la présentation d’information. Il s’agit d’une carte de la ville indiquant les endroits où des troubles sociaux ont eu lieu en 1886. Cette carte est cliquable et elle permet d’obtenir diverses informations concernant un lieu précis: des données sur l’entreprise concernée, des données démographiques provenant de recensements officiels, les articles de presse. De tels exemples, on en redemande!

http://www.encyclopedia.chicagohistory.org/

Carte interactive: http://www.encyclopedia.chicagohistory. … 10002.html

* un exemple de demande d’aide au public pour l’identification de personnes sur des photographies:

http://foto.clarelibrary.ie/fotoweb/Gri … iveId=5011