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Il était une fois un petit lapin

Mauvaise nouvelle pour les propriétaires de Nabaztag. Les serveurs de la société Mindscape se sont éteints suite à des difficultés financières. Est-ce que les petits lapins allaient prendre la poussière sur des étagères, se cantonner au rôle d’objet design?
Nabaztag Tag
C’est sans compter la compétence et l’inventivité des fans des lapins blancs. La société en déroute a publié code source. Avant même que les serveurs de Mindscape soient déconnectés, des serveurs alternatifs étaient déjà disponibles. Certains reprenaient les fonctionnalités du Nabaztag comme la lecture de flux RSS ou l’alerte email. D’autres repensaient l’utilisation du lapin. Ainsi le service gratuit Nabizdead, qui en est au stade très expérimental, projette de créer un Twitter des lapins. La connection du lapin est très simple. Il faut ensuite créer un compte sur Nabizdead pour envoyer des messages. Ces derniers sont lus par les lapins connectés à ce moment-là. On entend beaucoup de “Bonjour” et de “Hello”, mais c’est très amusant. Ce d’autant plus que le lapin peut décider de lire un de ces messages sans qu’on l’ait demandé. Sinon il suffit d’un clic sur le bouton supérieur pour écouter un message. Il existe aussi une possibilité d’échanger des messages privés, mais pour cela il faut connaître le numéro de série de l’autre personne. Une fonctionnalité permettant aux propriétaires de lapins de se connaître reste à créer, une sorte de Rabbitbook. Les créateurs de Nabizdead ont aussi créé une Application Programming Interface (API) pour ceux qui voudraient créer des applications supplémentaires.
On verra ce que deviennent ces lapins. J’imagine qu’on en créera plus de nouveaux et qu’il y aura plus de support pour ceux qui existent. C’est tout de même intéressant d’observer la survie de ces lapins, voire leur mutation. Peut-être même que d’autres créatures les rejoindront dans un Internet des objets sociaux.
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Un coin paumé

Bombay Beach était une station balnéaire célèbre dans les années 50. Située au bord d’un lac salé en Californie du Sud, elle est aujourd’hui victime de la pollution qui touche ce lac, le Salton Sea. Ce lac est un peu particulier, car il est né à la fin du 19ème siècle quand, au cours d’un crue importante, les eaux du Colorado se sont déversées dans une vallée désertique. Immédiatement des agriculteurs se sont installés autour de ce lac. Une seconde crue au début du 20ème siècle a considérablement agrandi l’étendue d’eau. Dans les années 50, des vedettes californiennes venaient y profiter des plages. Aujourd’hui, à cause de la pollution qui asphyxie les eaux du lac, la région se dépeuple et les agglomérations se transforment peu à peu en villes fantômes.
Les applications géographiques de Google permettent à chacun de découvrir ce lieu hors du temps sans se déplacer. Google Maps permet d’observer depuis le ciel les rives du lac et de voir les plans des villes dont certaines n’ont jamais été terminées.
Salton City dans Google Maps
Salton City semble plus grande depuis le ciel qu’elle ne l’a jamais vraiment été. En effet, la plupart des routes aménagées n’ont jamais été bordées de maisons. La ville ne s’est pas développée comme cela avait été prévu.
Vue aérienne de Bombay Beach
Bombay Beach était la station la plus célèbre du lac. Aujourd’hui de nombreuses maisons ont été abandonnées par leurs habitants.
Etrangement Google a envoyé sa fameuse voiture pour prendre des images de cette ville perdue pour l’intégrer à Google Street View. Il est possible d’en parcourir les rues désertes.
Ombre de la voiture Google
Ici on aperçoit l’ombre de la voiture Google avec son antenne bien reconnaissable.
Un hôtel de Bombay Beach
Ici on longe une rue de Bombay Beach avec un hôtel.
Digue
Une digue sépare la ville du lac que l’on aperçoit au loin.
Un documentaire, primé dans plusieurs festivals de cinéma cette année, permet de découvrir ce coin paumé des USA sous un jour poétique.