Quand j’étais étudiante, c’est la métaphore qu’on utilisait pour désigner le déchiffrement des inscriptions cunéiformes, provenant de la Mésopotamie ancienne. La communauté des spécialistes de ce domaine est restreinte. C’est peut-être ce qui explique leur empressement à devenir un réseau virtuel sur Internet, afin de partager leurs ressources et leurs connaissances.
La Cuneiform Digital Library Initiative (CDLI) réunit plusieurs institutions de par le monde: instituts universitaires, musées, bibliothèques. Leur but est de mettre à disposition, sur Internet, des textes cunéiformes. Pour chaque enregistrement (au nombre de 200’000), on peut ainsi obtenir une image sous plusieurs angles de la tablette ou une transcription du texte (sous forme de dessin), une transcription en caractères latins ainsi que toute une série de méta-données. On peut cependant regretter l’absence de traduction des textes, qui les mettraient à disposition d’un public plus large que les spécialistes de la Mésopotamie, notamment à disposition de ceux qui étudient les cultures voisines (Egypte, Grèce, …).
Tablette cunéiforme de l’Institut catholique de Paris
En voyant les images de cette tablette, on ne peut s’empêcher que ce type d’objet devrait être disponible en 3D, afin que le lecteur puisse l’orienter dans tous les sens. Il existe du reste des projets qui vont dans ce sens:
http://ieeexplore.ieee.org/Xplore/login … er=1240266
Autre site sur les études orientales: