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Pratique Usages

Anniversaire

Eh oui! c’est mon anniversaire aujourd’hui. Pas plus grave plus qu’un rhume: ça arrive à chacun de nous une fois par année. Voilà cependant l’occasion de tester la carte virtuelle ou carte d’anniversaire électronique. Mon identité virtuelle m’a donc envoyé une jolie carte d’anniversaire:

L’ennui, c’est que je reçois un courrier électronique comportant un lien et une invitation à aller consulter la carte sur le site d’où elle a été envoyée. Je suis obligée de m’y rendre pour l’admirer. En principe, ce genre de service est gratuit, mais il comporte souvent de la publicité, quand il n’est pas une publicité lui-même. Parfois il s’agit de sites uniquement dédiés à ce service, mais on trouve aussi la fonctionnalité de carte virtuelle (pour les anniversaires ou pour d’autres occasions) sur de nombreux sites, les sites de musées par exemple. La carte électronique est considérée comme un outil de marketing. D’où sa gratuité.
Plus fort est le service (payant cette fois) de la Poste suisse permettant d’envoyer une véritable carte, à partir de votre PC. Il est même possible de la créer à partir d’une de ses propres photos. Et la carte arrive dans une vraie boîte aux lettres.

Les cartes virtuelles font-elles autant plaisir que les vraies? Pas certain. Elles donnent une impression de paresse: on ne va pas à la papeterie acheter une carte, on ne se rend pas à la poste. Mais pourquoi ne pas « bricoler » quelque chose soi-même avec un logiciel d’édition graphique (la colle et les ciseaux virtuels), à partir de ses propres photos ou de ses vidéos numériques? Ou un podcast rigolo que votre ami ou parent pourra charger sur son iPod? C’est ainsi que mon frère m’a envoyé par mail une animation très amusante, qui m’a fait un très grand plaisir et que je me suis empressée de copier dans mon iPod. :-)

Bon! je ne donne pas de liens. Avec un bon moteur de recherche, vous trouverez tout ce que vous voudrez. Je vais ouvrir mes cadeaux!

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Communautés virtuelles Pratique

On s’appelle et on déjeune…

Cette phrase tue dans l’oeuf tout projet de réunir quelques amis autour d’un repas et d’un bon verre. En effet, concilier des agendas, rappeler pour annoncer que telle date ne va pas pour un autre participant potentiel, cela relève du casse-tête et met les nerfs à fleur de peau. Et dans la plupart des cas, on finit la soirée devant la télé…
Il existe un petit outil sur Internet qui permet d’organiser soupers, sorties de classe et réunions de comité sans soucis (pour autant que vous apparteniez à un mileu connecté). Il s’agit de Doodle.
Le site fonctionne simplement et, fait remarquable, il n’est pas nécessaire d’avoir un compte d’utilisateur. Il suffit de se connecter, de créer un sondage en choisissant les dates possibles. On reçoit alors un mail contenant une adresse sur Internet qu’on peut renvoyer à ses contact. Chacun peut alors saisir son prénom et cocher les dates qui lui conviennent. A la fin, on obtient un tableau: les colonnes qui ont le plus de cases vertes correspondent aux dates les plus favorables. Chacun peut aller supprimer son entrée et ressaisir les dates où il est libre. Ainsi, un participant potentiel peut s’arranger pour se libérer à un moment qui semble très favorable aux autres.
Le seul inconvénient est que n’importe quel participant peut détruire les entrées des autres. Mais tout de même, on est entre amis.


Pour que cette table ne reste pas vide, utilisez Doodle

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Général Pratique Tendances

JK Rowling n’utilise pas Writely …

… car si cela avait été le cas, elle n’aurait pas connu de problèmes avec les services des douanes américains, en voulant garder avec elle, dans la cabine, le précieux manuscrit du dernier épisode de l’histoire d’Harry Potter. En effet, si elle utilisait le traitement de texte en ligne de Google, elle pourrait travailler à son texte depuis n’importe quel endroit de la terre, pour autant qu’elle ait une connection Internet. Ce système est un traitement de texte en ligne: les fichiers sont sauvegardés à distance et on peut y accéder via un login (l’inscription est gratuite). Ainsi JK Rowling aurait pu s’éviter le transport de son manuscrit pendant son voyage aux Etats-Unis. Cela peut aussi épargner ceux qui l’utilisent de fâcheux accidents. Ainsi les documents électroniques ne sont pas perdus si le disque dur lâche. Et puis un manuscrit déposé dans un sac est si vite oublié (il paraît que Lawrence d’Arabie avait laissé la première version des Sept Piliers de la Sagesse dans une gare…).


Visiblement la plume auto-correctrice n’existe que dans l’imagination fertile de l’écrivaine.

L’informatique navigue entre deux visions d’architecture différentes. Selon la vision du terminal, commune au temps des grands centres de calcul, on a une ou plusieurs unités centrales puissantes et pourvues de grandes capacités de mémoire et des petites unités permettant d’accéder aux applications et aux dossiers de l’unité centrale. Selon la vision du PC (personal computer), chacun est muni d’ordinateurs relativement puissants, contenant fichiers et applications. Avec Internet, on arrive à jouer sur les deux tableaux. D’une part, malgré les capacités des PC, il y a de nombreuses offres pour des applications à distance (à commencer par les communautés de blog). D’autre part, on essaie de réunir des capacités de calcul en mettant en réseau des ordinateurs personnels, à l’instar du projet SETI dont le but est de repérer des messages extra-terrestres ou d’autres projets, en météorologie notamment. Voilà donc un exemple de plus des phénomènes de virtualisation et de déterritorialisation induits par le Net.

http://www.writely.com/

http://setiathome.ssl.berkeley.edu/

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Bibliothèque virtuelle Culture Pratique Usages

Téléchargez les classiques

Google vient d’annoncer dans son blog* la possibilité de télécharger des ouvrages qui font partie de son offre Google Book et qui sont tombés dans le domaine public. Nous avons immédiatement voulu tester cette offre. Parmi les exemples présentés dans le blog, il y a les Fables d’Esope, en traduction anglaise bien entendu. Nous avons donc voulu télécharger cet ouvrage. Manque de bol, le lien proposé conduit vers un livre non encore disponible au téléchargement. Nous avons donc cherché d’autres recueils d’Esope, toujours en anglais. Nous en avons trouvé un, intitulé « Fables of Aesop and Others », paru à Boston en 1863**. Une fois le fichier sur notre disque dur, nous l’avons regardé avec attention. Voici quelques observations :

– Le fichier pèse 16 Mo.
– Le fichier est en format PDF. Le fichier réunit les images scannés et non pas le texte. Cela présente un désavantage et un avantage. Il n’est plus possible d’effectuer des recherches dans le fichier copié sur disque dur. Cette fonction n’est disponible que si on navigue dans le livre sur le site de Google Book. En revanche, les illustrations du livre sont disponibles.
– Le fichier commence par une mise en garde de Google sur l’usage de ce livre numérisé.
– Plusieurs pages du PDF montrent la couverture et les pages sans contenu.
– On trouve même un ex-libris de la Bibliothèque d’Harvard.

Nous n’avons aucun doute sur la nécessité de mettre à disposition des ouvrages tombés dans le domaine public, sous une forme numérisée. C’est surtout important pour des livres qui n’ont aucune chance d’être réimprimé pour des raisons économiques. Cependant les fichiers offerts par Google sont lourds et finiront par encombrer considérablement nos disques durs. L’apparence physique du livre ou sa provenance de telle ou telle bibliothèque, si elles donnent un côté sympathique, ont une valeur informative limitée. Il faut espérer qu’on en reviendra un jour aux fichiers texte qui offrent le double avantage d’être légers et utilisables à des fins de recherche. En effet, on peut y effectuer des requêtes, les exploiter grâce à des logiciels d’analyse lexicale ou encore en tirer des extraits. Mais c’est peut-être cette dernière possibilité que veut bloquer Google. En effet, il serait très simple ensuite de recopier ces textes et de les intégrer dans d’autres bibliothèques numérisées ou de les préparer pour une édition imprimée.
La générosité de Google n’est peut-être qu’une apparence. Si cette firme avait une stratégie visant à rendre sa bibliothèque numérique incontournable et à faire en sorte que ses utilisateurs reviennent sur son site pour y effectuer des recherches dans les livres qu’elle offre à télécharger, elle ne s’y prendrait pas autrement.

* http://googleblog.blogspot.com/2006/08/ … ssics.html
** http://books.google.com/books?vid=OCLC1 … p;as_brr=1

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Culture Musée virtuel Pratique Revue de presse Usages

Suivez le guide !

Un article du Matin Dimanche de hier intitulé « Il avait un joli nom, mon guide … podcasting » présente les nouvelles possibilités qui sont offertes aux visiteurs de musées, d’expositions et de monuments, grâce aux podcasts. Il s’agit en fait de fichiers audio que l’on peut télécharger sur son disque dur, puis sur son baladeur mp3. Ils peuvent être produits aussi bien par des radios, des institutions que par des particuliers. Leur contenu est très variable : actualité, politique, culture, etc.
Le mariage du podcast et du guide de musée est assez naturel, puisqu’il existe depuis de nombreuses années des appareils permettant d’écouter des commentaires tout en visitant des expositions. La nouveauté, c’est de pouvoir télécharger les fichiers audio à partir du Net et de les écouter avant ou pendant la visite. Et cela gratuitement, le plus souvent. De plus, le visiteur peut conserver le commentaire après sa visite, ce qui lui permet de l’écouter plus tard. Si les musées adoptaient cette technologie, ils verraient les coûts de production des audio-guides réduits car ils ne devraient plus recourir à des appareils onéreux qu’ils louent ou prêtent contre caution aux visiteurs. En effet, l’avantage du podcast, c’est qu’il se lit sur un baladeur mp3, un appareil qui a un fort taux de pénétration dans la société. Le seul problème est en fait bien épineux : si le visiteur apprend l’existence d’un audioguide mp3 disponible sur le Web quand il se présente à l’entrée du musée, c’est trop tard. Pour remédier à cette situation, le musée doit disposer d’un site Internet et communiquer clairement l’existence des audioguides mp3 clairement sur les affiches et brochures de l’exposition. Le Musée historique de Berne a toutefois choisi de prêter des iPod, mais il faut dire que le fichier audio a une durée de 1h30 au minimum.

L’article donne quelques adresses de sites où l’on peut se procurer de tels fichiers. Il est intéressant de constater que ces podcasts ne sont pas forcément produits par les musées. Seuls les musées américains ont véritablement développé ce type d’activité. En Europe, c’est encore relativement rare. La plupart des adresses mentionnées par l’article proviennent d’un site appelé www.zevizit.com, lui-même émanation d’une société appelée Vox inzebox, qui s’était spécialisée dans la production de fichiers pour téléphones portables, PDA et qui offre même des rallies. L’autre adresse donnée par le journaliste du Matin est celle du blog d’un passionné d’art dont la belle voix fait découvrir œuvres et expositions.
Comme bien d’autres institutions, les musées sont soumis à une rude concurrence. Individus et sociétés privés offrent des ressources numériques à propos de leurs collections. Le multimédia est entré depuis longtemps dans les musées, sous diverses formes (bornes, ordinateurs). Cependant, avec Internet, la situation change : il est simple de présenter les contenus d’un musée, de créer des visites guides et d’offrir ces ressources au monde entier, sans être lié d’une quelconque manière au musée. Loin de moi l’idée de critiquer cette situation. Au contraire : elle est source d’une saine émulation obligeant les musées à bouger et à faire preuve de créativité. Ces derniers doivent maintenant prendre en compte l’existence d’Internet, de toutes ces ressources extérieures les concernant et soit faire mieux, soit en tirer parti.


Article du Matin Dimanche du 20.08.2006


Site de Vox inzebox


Blog « Lunettes rouges »


Page de présentation du podcast au Musée historique de Berne

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Pratique

Vous avez vu le loup?

Eh bien, vous n’avez qu’à l’annoncer via Internet aux scientifiques qui ont la charge de mieux connaître les grands prédateurs de Suisse.

Le programme KORA regroupe les projets de recherche coordonnés pour la conservation et la gestion des prédateurs de Suisse, c’est-à-dire le loup, l’ours, le lynx et le renard. Ses tâches principales sont:

– la surveillance des populations de prédateurs.
– l’étude du mode de vie des prédateurs dans le paysage exploité et leur impact sur les populations d’autres espèces et sur les activités humaines.
– la mise à disposition des connaissances acquises pour informer les autorités, les milieux intéressés et concernés et le public.

Pour ces scientifiques, toutes les observations crédibles peuvent améliorer la connaissance des grands prédateurs. Si une personne, randonneur ou travailleur en milieu forestier, observe un animal, elle peut décrire ce qu’elle a vu en remplissant le formulaire disponible en format .pdf ou .doc, qu’il doit renvoyer ensuite par mail, en lui joignant éventuellement les photos qu’il aurait pu prendre.

Fiches d’annonce

Moralité: ne sortez pas en forêt sans votre appareil photo numérique!

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Pratique

L’avenir, c’est le futur !

La divination peut certainement disputer à la prostitution le titre de plus vieux métier du monde. Cet art est pratiqué, sous des formes multiples, depuis la nuit des temps. Parfois admise dans la vie publique, comme c’était le cas dans l’Antiquité, la divination traîne plutôt une réputation d’infamie et de vénalité. Depuis le Moyen-Âge, elle se pratique de manière cachée et souvent dans des communautés en marge de la société, comme les Tsiganes. Il faut cependant admettre que ces dernières années, la divination est plutôt tendance, à voir les succès des nombreux salons de la voyance. Peu importe ce qu’on pense de cet art et de sa valeur de prédiction, il faut la considérer comme un phénomène de société.

Maintenant, il n’est plus nécessaire d’entrer dans la roulotte d’une Bohémienne ou d’appeler M. Abdulla, dont le petit billet glissé dans votre boîte aux lettres vous promet monts et merveilles. La divination est à la mode et elle se pratique sur Internet. Discrétion assurée !
L’offre est florissante et appelle dès le départ à une certaine méfiance. Comme les journaux, de nombreux sites généralistes sont accompagnés d’un horoscope. Mais il existe aussi des sites spécialisés. Les services divinatoires en ligne sont souvent payants, mais accompagnés de produits d’appel gratuits. Il est assez simple d’obtenir gratuitement un horoscope gratuit en saisissant votre date d’anniversaire, mais vous obtiendrez à peu de choses près un texte ayant la même consistance que celui que vous lisez dans votre quotidien préféré. Pour plus de détails et des conseils personnalisés, il faudra sortir votre carte de crédit. Soyez donc sur vos gardes et n’hésitez pas à lire les conditions générales avant d’accepter une prestation.

Ce qu’on trouve le plus souvent, ce sont les arts divinatoires européens susceptibles d’être pratiqués en ligne : en premier lieu l’astrologie, puis les tarots, la numérologie, les runes. Certaines méthodes de divinations sont aisées à transposer sur Internet. Souvent basées sur des calculs (astrologie, numérologie) ou des tirages aléatoires (tarots), accompagnées de clés d’interprétation, elles peuvent être programmées facilement. Ce que vous recevez, en tout cas pour les produits gratuits, est le résultat d’une procédure automatisée. Il faudrait espérer que cette automatisation conduise à une baisse des prix des prestations !

Parmi les méthodes divinatoires qui présentent un certain intérêt, on peut relever le Yi King, ou Livre des Mutations, une tradition chinoise qui relève d’ailleurs plutôt de l’aide à la décision. Le Yi King est basé sur un tirage de tiges d’achillée, aboutissant à un hexagramme. Le Livre des Mutations contient les commentaires s’attachant à chacun des 64 hexagrammes possibles. Mais cet ouvrage sort de la divination pure, en tant que méthode visant à connaître le futur. Il s’agit plutôt d’un traité de cosmologie, d’une vision du monde. Il existe sur Internet de nombreux sites où il est possible de procéder à un tirage. Le principe est simple : pensez à une question qui vous préoccupe, faite le tirage puis lisez le commentaire (le plus souvent résumé) correspondant à votre tirage pour voir s’il éclaire votre question. Globalement les sites de tirage de Yi King ont une approche mécaniste d’une tradition subtile et complexe.

Pour cette note, nous ne donnons aucun lien, car nous ne souhaitons pas recommander un site en particulier. Mais avec un moteur de recherche, vous pourrez accéder facilement au monde de la divination en ligne. A vos risques et périls !

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Culture Pratique Tendances Trouvaille Usages

Des vidéos sur le Net

A tout bien considérer, les 60 GB d’un iPod ne se remplissent pas aussi vite. Surtout si on ne met que des morceaux de musique. J’ai déjà pour plus de 3 journées de titres à écouter et la RAM de mon cerveau organique peine à se souvenir de tout ce qui est disponible. Pourquoi donc ne pas installer aussi quelques fichiers plus lourds? Faites donc un tour du côté de Google Video, la bibliothèque de fichiers vidéo de Google. De nombreux objets sont téléchargeables au format iPod.

On y trouve de tout:

– des lancements de film provenant des productions,
– des parodies de clips vidéos (le fichier qui a le plus de succès en ce moment est justement une parodie d’un clip de Shakira),
– des extraits d’émission TV (dont le coup de boule de Zidane),
– des courts métrages,
– des karaoke plus ou moins réussis, le plus célèbre étant celui de Gary Brolsma sur une chanson d’un groupe roumain, O’zone
– des « vidéos-gags » (inutile de les envoyer à une chaîne de TV maintenant: elles feront plus rapidement le tour du monde en passant par le Net)
– des montages élaborés sur ordinateur,
– etc.

Chacun peut donc y verser ses fichiers vidéo. Il y a fort à parier que les grands réalisateurs de demain (ou d’après-demain) auront fait leurs premières dents en présentant leurs créations dans Google Video.
Autre point intéressant: les internautes peuvent proposer des mots-clés pour chaque fichier (Add label sur l’image ci-dessus). C’est un système dont le but est de permettre aux autres utilisateurs de trouver plus facilement le fichier.
Enfin il est possible d’exporter ces vidéos sur un système de blog, ce qui permettra de les y commenter.

—-

Que vous conseiller? Il y a l’embarras du choix. Mais pour lutter contre la canicule qui sévit ces jours, je vous suggère de télécharger quelques extraits du film Happy Feet, qui devrait sortir à la fin de l’année et qui raconte l’histoire d’un petit manchot qui voulait faire des claquettes:

Happy feet (dans cet extrait, le petit manchot chante une version de « Comme d’habitude » en espagnol, dans un style flamenco à faire fondre la glace)

Si vous allez sur le site officiel du film, vous trouverez ce même lancement, ainsi que d’autres :
http://www2.warnerbros.com/happyfeet/

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Bibliothèque virtuelle Pratique Usages

Le plus grand livre de cuisine

Jour de marché. En me promenant entre les échalas des maraîchers, j’aperçois des fleurs de courgettes. Aussitôt l’eau me monte à la bouche. Je me précipite pour en acheter quelques unes. Mais arrivée à la maison, je me suis demandée comment j’allais les apprêter. Intuitivement, je me disais bien qu’il fallait les fourrer avec une farce quelconque, à base de fromage blanc ou de viande. Mais en regardant bien les fleurs, je me demandais s’il fallait en retirer le pistil ou non. Ma maigre bibliothèque culinaire, composée d’un vieux livre de cuisine française légué par ma mère et de quelques ouvrages d’une suissesse bien connue (bien qu’inexistante), ne contenait pas les précieux renseignements.
La seule solution était donc d’allumer mon ordinateur, d’aller sur Google et d’inscrire « fleur de courgette » dans la petite case. Et là, j’ai reçu une avalanche de liens. En fouinant un peu, j’ai trouvé comment apprêter mes fleurs de courgette ainsi que diverses recettes de farce. En fin de compte, le repas fut excellent ce soir-là.
Mais si Google est virtuellement le livre de recettes le plus complet, il n’est peut-être pas le plus simple à utiliser. De plus, les noms des plats culinaires étant souvent imagés, on peut tomber sur tout autre chose: imaginez une recherche sur la manière de confectionner des « cuisses de dame » (pâtisserie de Carnaval, pour ceux qui l’ignorent).

Mieux vaut alors se tourner vers un authentique site de recettes culinaires. Parmi la ribambelle de sites disponibles, nous pouvons en montrer un qui présente l’avantage d’être conçu selon les principes des sites collaboratifs. En effet, sur ces sites, ce sont les internautes qui fournissent le contenu et qui ont la possibilité de le commenter:

http://www.marmiton.org

Ce site comporte 34’000 recettes de cuisine. Le pseudonyme et l’adresse e-mail de celui qui a publié la recette consultée est disponible. Il est aussi possible de donner un commentaire sur la recette. Prenez l’exemple de celle du « véritable papet vaudois ». Une internaute a écrit qu’elle-même était vaudoise et qu’elle n’utilisait pas de maïzena dans sa propre recette. De cette manière, les recettes s’améliorent et on peut découvrir de précieux « coups de main ».
Le site comporte également d’autres fonctions intéressantes:

– outil de recherche, avec requêtes libres ou pré-programmées (les recettes de saison par exemple)
– forum de discussion pour les plus passionnés
– espace personnel pour permettre aux utilisateurs réguliers du site de garder en mémoire leurs recettes préférées
– une liste des recettes demandées, mais qui n’existent pas encore. Cela permet d’inciter les internautes à mettre des recettes inédites.

Le seul désavantage de ce système est que les recettes ne sont pas écrites de manière standard, comme dans un livre de cuisine. Mais ce désavantage est compensé par les commentaires des utilisateurs qui peuvent donner des correctifs ou proposer des améliorations.

Personnellement je vais tenter la lasagne aux courgettes et au chèvre. Bon appétit!

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Pratique Usages

Agence de voyage

Souvenir! Quelques semaines ou mois avant les vacances, on allait s’asseoir en face d’une souriante employée d’une agence de voyages pour lui faire part de nos souhaits d’évasion. Sous nos yeux, les vacances commençaient à se dessiner: présentation de quelques catalogues, choix de la destination, de l’hôtel. Puis venait le clou de la séance: la jeune femme regardait s’il y avait encore des places libres dans l’avion. On l’entendait tapoter sur son clavier et on distinguait les caractères qui s’affichaient en vert sur l’écran noir (rappelant, pour les plus nostalgiques d’entre nous, MS-DOS). On attendait avec anxiété son verdict et un grand soupir de soulagement nous échappait quand on l’entendait dire:

– Fumeur ou non fumeur, les places?

(Cette phrase appartient aussi à l’histoire, mais pour d’autres raisons).

Mais maintenant, il est possible d’endosser soi-même le rôle de la souriante employée de l’agence de voyages. Réserver depuis chez soi un voyage complet, des billets d’avion à la maison au bord de la mer, en passant par la voiture, les places dans un spectacle ou pour une exposition, est très simple. Il existe une multiplicité d’offres, allant de grandes sociétés internationales à des offres émanant de particuliers (pour les locations d’appartement ou de maison). L’évasion peut s’organiser depuis chez soi! Et les prix s’en ressentent, du fait de l’absence d’intermédiaire.

ATTENTION

L’agence de voyages avait cependant quelques avantages. Choisir un hôtel dans un catalogue renommé était une garantie de qualité. Quand on le réserve depuis Internet, personne ne l’a visité pour vous et vous pouvez avoir quelques petites surprises: chambre trop petite, emplacement éloigné des transports publics, etc..
De plus, personne n’est là pour vous rappeler un certain nombre de démarches, administratives ou concernant la santé, à effectuer: passeport, visas, formulaires d’assurance, vaccinations, etc.. Finalement quand on devient sa propre agence de voyage, on devient totalement responsable de son voyage.