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Applications géographiques

Une nouvelle manière de visiter

La firme EveryScape propose des visites interactives de villes, basée sur le principe de la visite virtuelle classique, mais avec des fonctionnalités novatrices.

Il existe trois manières de naviguer dans la ville: il y a d’abord les outils de la visite virtuelle, comme le déplacement sur 360 degrés ou la flèche permettant d’aller dans la direction indiquée. On peut aussi utiliser la carte, à droite, qui contient plusieurs points interactifs. Cette carte provient de Google Map et présente ses traditionnels marques. Enfin, on peut choisir un lieu précis dans la liste des endroits populaires.
C’est donc un type de visite virtuelle un peu plus interactive et surtout plus informative. En effet, on sait constamment où on est, quels sont les lieux intéressants où aller. Des bornes permettent d’ouvrir des informations supplémentaires, le site Web ou d’acheter des espaces publicitaires. Sur le site d’Everyscape, on peut parcourir notamment les villes de New York, Boston, Miami, Aspen et Laguna Beach (Californie).
Cette technologie s’adapte aussi aux intérieurs. EveryScape vend du reste ce service à des commerces, que leurs futurs clients peuvent visiter à l’avance. Vu que le lien avec le site Web est proposé, on en arrivera sûrement à faire du shopping à distance, tout en ayant l’impression d’avoir visité la boutique.
Avant de se rendre dans un endroit, on achetait un guide, on lisait éventuellement un roman dont l’action se situait dans cet endroit. L’univers virtuel d’Internet nous permet de plus en plus de visiter des lieux, avec un détail toujours plus grand. D’un côté, cela donne la possibilité de préparer sa visite. D’un autre, il sera de plus en plus difficile de se laisser surprendre. Ce qui est certain, c’est que les villes et les lieux de visite importants (dont les musées) doivent se poser dès aujourd’hui la question de leur présence interactive sur Internet. Les possibilités sont multiples: un univers 3D (très luxe), une île sur Second Life (plutôt tendance) ou alors un produit basé sur une application géographique.

http://www.everyscape.com/

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Culture Musée virtuel Second Life The Monastery Project

Un nouveau sim dans Second Life: Alpine Meadow

Le troisième sim du CDS (Confederation of Democratic Simulators) était en préparation depuis plusieurs mois. L’idée principale du projet était de lier les deux sims existant: Neufreistadt (une cité médiévale bavaroise) et Colonia Nova (une ville romaine créée sur le modèle de la Cologne antique). Comme Neufreistadt a une altitude élevée et que Colonia est pratiquement au niveau de la mer, ce sim intermédiaire doit avoir une pente avec un degré très fort. C’est donc le thème d’une prairie alpine qui s’est imposé (ou un mayen, si vous préférez…).
Ce sim présente une particularité: afin de conserver son aspect campagnard, les parcelles sont éloignée les unes des autres pour laisser des espaces vides. Grâce à cela, les parcelles sont dotées d’un nombre de primitives (briques de construction) double de celui qu’on a habituellement dans Second Life.
Désormais la vente des parcelles est ouverte à tous. On trouvera tous les renseignements utiles sur la page suivante du forum du CDS:

http://forums.slcds.info/viewtopic.php? … t&sd=a

Les personnes qui acquièrent une parcelles devront construire des bâtiments respectant le thème: ferme, chalet ou maison forte (petit château). Elles auront aussi droit de cité dans le CDS qui gère ses sims à travers un gouvernement élu démocratiquement tous les six mois et qui s’est doté d’une constitution.

Un seul bâtiment est prévu dans le plan du sim: le Monastère. Il s’agit d’une reconstitution d’un monastère médiéval, vaguement inspiré de celui de Saint-Ursanne (mais sans aucune précision). Ce monastère est désécularisé (donc lié à aucune communauté religieuse). L’achat du terrain a été possible grâce à des dons. Le Monastère sera géré par une ONG qui y développera des activités, essentiellement des expositions, des discussions, des conférences, des performances, des concerts. Le Monastère est ouvert à tous et se veut aussi un lieu d’accueil dans Second Life.


Futur emplacement du Monastère


Place occupée par le batiment


Vue sur la cascade du côté de la bibliothèque


Vue sur le château de Neufreistadt depuis le clocher de la chapelle

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Culture Homère Science Tendances

e-Iliade

Je me dois, de temps en temps, de donner des nouvelles de projets que j’ai présentés dans ce blog. En voici qui me tient particulièrement à coeur. Souvenez-vous! Je vous ai parlé de savants américains qui ont débarqué avec du matériel high-tech dans la vénérable bibliothèque Saint-Marc à Venise, afin de scanner les plus anciens manuscrits contenant le texte de l’Iliade d’Homère.

Homère 3D

Quelques mois plus tard, ces manuscrits sont en ligne et chacun peut se promener à l’intérieur. Je dis bien « promener »: les responsables du projet multi-Homère ont repris le système de navigation de Google Map pour permettre aux utilisateurs de lire les différents manuscrits, de se déplacer sur une page, de zoomer pour en agrandir ou en diminuer les caractères.

Même si on ne lit pas le grec, cela vaut la peine d’aller s’y balader, dans ces manuscrits. La qualité de la numérisation est si bonne qu’on perçoit le relief du parchemin. Avec cet outil, plus jamais on ne lira Homère comme avant. Les étudiants et les chercheurs pourront directement s’y reporter plutôt que de se fier à l’apparat critique. Il pourront eux aussi faire leur propre lecture du texte.
Il faut en effet savoir que les textes antiques nous sont parvenus à travers des manuscrits médiévaux qui ont été copiés pendant des siècles dans les monastères. Quand on dispose, pour une oeuvre, de plusieurs manuscrits, il faut les collationner, c’est-à-dire les comparer entre eux. A cela peuvent s’ajouter aussi les citations de parties du texte dans des auteurs antiques ainsi que des sources papyrologiques. Avec l’ensemble de ces documents, on reconstruit un texte qu’on imagine le plus proche de ce que l’auteur a pu écrire. Pour reprendre le jargon cher à ce blog, on actualise un texte virtuel.
Pendant des générations, il a fallu faire confiance à des éditeurs de texte qui avaient pu lire directement le texte sur parchemin ou qui avaient travaillé sur des photos. Aujourd’hui, l’accès à ces documents est direct et ouvert à tous. Ces documents sont sous licence Creative Commons, autorisant tout le monde à les utiliser et à les retravailler, pour autant que la source soit mentionnée et en dehors de toute utilisation commerciale.

Accès au manuscrit: http://chs75.harvard.edu/manuscripts/index.html?ms=u4

Site du projet Homer Multitext Project (Harvard’s Center for Hellenic Studies): http://chs.harvard.edu

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Musée virtuel

Couverture photo

Albert Kahn est une personnalité peu connue qui se lança dans un projet que l’on qualifier d’utopiste: les Archives de la planète. Souhaitant le rapprochement des peuples, il a financé une couverture photographique des différentes cultures de la Terre. Entre 1901 et 1920, il a réuni 72’000 photographies. Ces images sont en cours de numérisation et elles sont abritées par le musée qu’est devenu la demeure d’Albert Kahn, banquier philanthrope que la crise de 29 a ruiné. Cette collection constitue un témoignage important de la manière dont on vivait au tournant du 20ème siècle dans diverses contrées. L’entreprise inachevée d’Albert Kahn démontrait une grande audace: à l’époque, la technique de la photographie n’était pas à la portée de tous et, de plus, les voyages étaient encore assez périlleux.
Un siècle plus tard… Flickr apparaît sur le Net en 2004. Il s’agit d’un site communautaire de téléchargement et d’indexation de photos. Le principe en est simple: les utilisateurs y téléchargent leurs propres photos (voyages, fêtes, etc…), choisissent le public-cible (famille, amis, tout le monde), la licence (selon les principes de Creative Commons) et ajoutent des mots-clés. Les autres utilisateurs peuvent aussi proposer leurs mots-clés pour telle ou telle photo. Les images s’organisent selon les mots-clés (ou tags), en clusters (approche thématique). Il est aussi possible de géo-taguer les images, donc de les rattacher à un point de la Terre. Il aura fallu deux années pour atteindre une collection faramineuse de 2 milliards de photos. Le cap a été passé le 14 novembre, comme cela est annoncé sur le blog de Flickr.
A l’instar des Archives de la planète d’Albert Kahn, Flickr constitue une sorte de miroir de l’humanité: les gens pourvus d’appareils numériques l’alimentent sans cesse, construisant inlassablement une image du monde. Depuis son ordinateur, on peut ouvrir une fenêtre sur une partie de ce monde. Depuis plusieurs semaines, j’ai intégré dans ma page Netvibes une fenêtre Flickr avec le mot-clé « Louvre ». Depuis, je vois ce musée jour après jour, tel que ses visiteurs le perçoivent. Tantôt c’est la Pyramide, tantôt un tableau, tantôt un groupe un peu potache. Je vois ce que les gens voient du Louvre. Je le regarde avec leurs yeux.
Depuis Albert Kahn, les choses ont bien changé. Les archives de la planète se constituent selon les principes du Web 2.0, sur un support très fragible et avec une redondance extrême. J’aime regarder le nuage de mots-clés de Flickr (tag cloud). C’est un peu comme un reflet des préoccupations des gens.

On y trouve les lieux les plus visités. On y voit aussi les pratiques sociales: mariage, fêtes, famille. Les animaux familiers ne sont pas oubliés. Bref, on est entre quotidien et évasion. Un peu comme quand les historiens se mettent à lire les archives: il y a les documents qui font la grande Histoire et puis tous les papiers qui retracent le quotidien des petites gens.

Pour en savoir plus:

Musée Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt
http://www.hauts-de-seine.net/portal/si … RCRD.vhtml

Emission sur Albert Kahn (Canal Académie)
http://www.canalacademie.com/L-action-d … ert%20kahn

Note annonçant le cap des 2 milliards de photos sur Flickr
http://blog.flickr.com/fr/2007/11/14/2- … ur-flickr/

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Culture Musée virtuel

Le machin

C’est ainsi que le général de Gaulle avait coutume de qualifier l’ONU. Ce terme pourrait tout aussi bien servir à décrire le récent portail français de la culture.

http://www.culture.fr/

Ce site a pour ambition de donner accès à l’ensemble du patrimoine français, tous domaines confondus. Il constitue aussi bien un moteur permettant d’effectuer des recherches dans les grandes collections numérisées qu’un méga-agenda des événements culturels. Il répertorie également tous les musées, les bibliothèques et les institutions actives dans le domaine culturel.

Qui trop embrasse mal étreint. On se perd facilement dans ce site. La partie événementielle aurait constitué un site à elle seule, avec des aspects rédactionnels mieux marqués. Le site anglais donnant l’actualité des musées constitue un exemple réussi d’encouragement à la visite d’expositions et d’événements culturels en tous genre.

http://www.24hourmuseum.org.uk/

La partie la plus problématique est cependant celle qui permet d’accéder aux collections en ligne. La France a un patrimoine d’une richesse exceptionnelle. Il s’agissait de réunir 1 millions d’images provenant de 240 sources*. La recherche est donc effectuée à travers ces différents sites. Les réponses s’affichent dans le portail. Cependant dès que l’on choisit un objet, on est emmené sur le site correspondant (celui du Louvre ou la base Joconde). Le site est pourvu d’une aide à la recherche. Quand on choisit un terme, en l’occurrence « Vénus », on reçoit dans la partie gauche du site des propositions d’affinement de la recherche, des listes finis de mots associés, de périodes historiques, de personnages, de musées. Ces termes proviennent probablement de l’ensemble des méta-données de la liste des réponses à la requête initiale. Les propositions laissent songeur. Ainsi pour le terme Vénus, on a les termes associés suivants:

– dieux assemblées
– Vénus suppliant
– assemblée des dieux
– Coypel Antoine
– Jupiter

Pour ce qui est des périodes, on a les 16ème, 17ème, 18ème et 19ème siècles, ainsi que le 4ème quart du 17ème siècle, période pour laquelle on a 146 entrées (avec image).

Ces termes donnent une idée de la qualité des catalogues, remplis sans vocabulaire contrôlé. De plus, les termes sont spécialisés. Le public n’est pas invité à indexer lui-même ces bases, ce qui aurait permis d’avoir des mots utilisables pour la plupart des gens.

Sur ce site, il est possible de créer un compte gratuit. Dès lors, les résultats intéressants des recherches peuvent être stockés dans le panier (sic). On peut aussi s’abonner au fil RSS d’une requête. Ainsi l’abonné est averti chaque fois que la base s’est enrichi d’une nouvelle entrée correspondant à ses intérêts. Ces deux fonctionnalités s’adressent bien entendu à des spécialistes: archéologues, historiens de l’art, etc…

Ce portail n’est donc pas encore le site qui permettra une valorisation du patrimoine français correspondant à sa valeur.

Autre site sur le patrimoine numérisé en France: http://www.numerique.culture.fr/mpf/pub-fr/index.html

* http://www.culture.gouv.fr/culture/actu … iques2007/

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Applications géographiques Tendances

Cartographie 2.0

Internet donne à chacun la possibilité d’éditer des cartes, comme en témoigne le site GeoCommons. On peut y importer des données ou en exporter: tout ce qui est mis sur le site est à disposition de chacun sous une licence Creative Commons. Avec les données disponibles, il est possible d’éditer ce qu’on appelle des « heat maps », c’est-à-dire des cartes de répartitions avec un effet « chaleur ». Les endroits avec des concentrations les plus importantes apparaissent comme les plus chauds.

Pour voir comment cela fonctionne, on peut prendre l’exemple d’un jeu de données provenant d’un relevé officiel, mais elles ont été intégrées dans le système par un auteur anonyme. Grâce à ce jeu de données, il est possible de produire des cartes de répartition des travailleurs selon le sexe et le domaine de travail, dans la région de Los Angeles, en 2000. On choisit la catégorie et obtient un résultat (en prévisualisation):


Femmes travaillant dans le domaine du nettoyage (lieu de travail)


Travailleurs des deux sexes travaillant dans le domaine de l’informatique (lieu de travail)

Ces cartes donnent une idée de la répartition des activités dans une zone données.

Descriptif des données: http://www.geocommons.com/data_set/show/1420

Avec ce jeu de données, il est ensuite possible de créer une carte pour laquelle on a un lien permanent:

http://www.geocommons.com/workspace/show/5173

En l’occurrence, il s’agit de la répartition des places de travail dans le domaine de l’informatique.

Pour l’instant, il ne semble pas possible d’importer ces cartes sur un autre site. De plus, le design est très limité: on n’a pas la possibilité de choisir une gamme de couleurs plus élargie ou différente pour le layer indiquant la densité. Manque aussi, pour les visiteurs du site, la possibilité de commenter les cartes. Seul le nombre de téléchargement des données est accessible et constitue un indicateur de l’intérêt de ces données. En revanche, l’application assure une traçabilité des cartes dans la mesure où le lien avec le jeu de données est toujours présent.
Il s’agit d’une application Web 2.0, mais elle suppose un certain savoir-faire, pas tellement en informatique, mais plutôt dans le domaine de l’intelligence des données.
Il faut aussi savoir manipuler les données géographiques pour créer les fichiers au format KML.

Avec ce genre d’applications, on assiste peut-être à évolution dans le domaine du Web 2.0. En effet, les premières applications étaient très simples et pouvaient être utilisées par tout le monde (pour peu que l’on sache écrire): blogs, wikis. Mais les applications comme GeoCommons s’adressent plutôt à des spécialistes. L’avantage est bien entendu que ces spécialistes disposent d’outils gratuits permettant de créer des produits de qualité.

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Applications géographiques Musée virtuel Science Tendances Usages

Festival de cartes

A Chigaco vient de s’ouvrir le Festival des cartes, un ensemble de manifestations réunissant une trentaine d’institutions de la ville: instituts de recherche, musées, écoles et même la vénérable Encyclopaedia Britannica. Autant d’expositions à découvrir pour le public.

http://www.festivalofmaps.com/ (site Flash uniquement)

Le site du Festival présente une certaine cohérence avec le thème puisqu’on y navigue à l’aide d’une carte dynamique de la ville. Les points mènent sur les fiches d’événements qui conduisent eux-mêmes vers les sites des institutions. C’est une manière agréable de découvrir les sites Internet des musées de Chicago dont certains recèlent de grandes richesses. Par exemple:

http://speculum.lib.uchicago.edu/

Ce que montrent toutes ces expositions, c’est l’importance de la carte géographique, un type de document riche en informations. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour qu’Internet accorde aux représentations géographique une place essentielle: Google Map et Google Earth, Yahoo Map et même la géographie « imaginaire » de Second Life constituent autant de manières de se mouvoir dans le monde virtuel et d’accéder à des informations.

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Communautés virtuelles Science

Zoo galactique

Les domaines scientifiques basés sur l’observation intègrent volontiers le travail des amateurs: c’est le cas de la zoologie, de la botanique, mais aussi de l’astronomie. Il existe de nombreux cercles d’astronomes amateurs, des chasseurs de comètes. Internet permet d’impliquer encore plus facilement les personnes intéressées par les phénomènes célestes, comme en témoigne le site Galaxy Zoo. Le but de cette initiative est de faire un recensement de galaxies, pour connaître la distribution des différents types (elliptiques, spiralées). La reconnaissance automatique d’image ne donne pas encore des résultats excellents. L’oeil et le cerveau humains restent encore les meilleures outils pour identifier des types de galaxies.

Grâce à ce site, environ un million d’images prises par le téléscope Sloan Digital Sky Survey (Mexique) sont soumises à la sagacité des internautes. Ces derniers peuvent s’inscrire sur le site. Ils peuvent suivre une brève instruction et peuvent faire un test. Le test passé, ils peuvent commencer le travail d’identification. Les images sont soumises sous leurs yeux de manière aléatoire. Les utilisateurs cliquent alors sur un des boutons à droite pour indiquer leur choix. En cas d’hésitation, ils peuvent se rendrent sur le forum du site pour discuter des problèmes d’identification. Bien entendu, pour qu’une identification soit avalisée, il faut qu’elle ait été faite par 30 internautes.
Si vous voulez avoir le nez dans les étoiles, rendez-vous donc sur:

http://www.galaxyzoo.org/

:-)Et merci à Robert de m’avoir signalé ce site très intéressant.

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Culture Science

Flore électronique

Comme le disait Jacques Brel, les fleurs sont périssables. Les plantes des herbiers, collectées avec amour, finissent par s’effriter dans un recoin du grenier. Internet offre un herbier électronique permettant de trouver des informations sur toutes les plantes de France. Le site s’appelle Tela Botanica et c’est la partie intitulée « Flore électronique » qui nous permet de partir à la découverte des plantes.
Dans le champ de requête, on a le choix de saisir le nom savant (en latin) ou le terme commun. En écrivant rose ou nénuphar, on obtient plusieurs propositions de noms savants correspondant au mot vernaculaire. Admettons qu’on ait choisi l’une de ces possibilités, on obtient une fiche de plante qui se présente sous plusieurs onglets: identité et synonymes, noms communs dans plusieurs langues, carte de répartition, information sur le statut de protection, illustrations. Les deux derniers onglets permettent aux personnes ayant un compte de saisir leurs données et observations. Il s’agit donc d’un site collaboratif, réunissant des naturalistes passionnés. Derrière lui, on trouve du reste une association gérant le réseau des botanistes francophones.

Il ne s’agit pas à proprement d’un site grand public. Il s’adresse plutôt à des amateurs éclairés ou à des botanistes avertis. Il illustre bien, par son côté participatif, que le Web 2.0 fonctionne à plusieurs niveaux, n’en déplaisent aux pourfendeurs du règne des amateurs. Si des sites comme Wikipédia attirent aussi bien des rédacteurs émérites que de personnes à l’érudition hésitante, il n’en va pas de même de ces sites consacrés à des thèmes spécialisés, réunissant des passionnés. Et on le sait, quand les gens sont passionnés, la seule véritable différence entre les professionnels et les amateurs, c’est que les premiers sont payés! Heureusement, pour ces amateurs passionnés, le Web apportent, sinon un salaire, du moins une certaine reconnaissance.

http://www.tela-botanica.org/page:eflore

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Culture Musée virtuel

La chambre de Van Gogh

Tout le monde connaît la triste histoire du peintre de Van Gogh, qui n’a pas réussi à vendre durant son existence une seule de ses oeuvres, oeuvres qui atteignent aujourd’hui des sommes à peine croyables dans les ventes aux enchères. La chambre où il est mort, à l’Auberge Ravoux d’Auvers-sur-Oise, est devenu un lieu de visite (de pélerinage) depuis 1993. Le responsable de l’Institut Van Gogh qui gère ce lieu, Dominique-Ch. Janssens, souhaite y installer une toile de l’artiste.

Ce serait un moyen de remettre une de ces oeuvres dans le dénuement qui fut celui de l’artiste plutôt que dans un coffre-fort ou un lieu inaccessible au grand public. Il a donc lancé un appel de fond international afin de réunir une somme de 35 millions d’euros qui devrait permettre l’acquisition du « Champ aux coquelicots », lors d’une vente aux enchères le 7 novembre 2007, chez Sotheby’s New York.

L’initiateur de ce projet ambitieux précise, sur le site, que les contributeurs ne seront en aucun cas co-propriétaires de l’oeuvre. Si le tableau ne peut pas être acquis, la fondation créée pour l’occasion, se donne encore jusqu’à fin 2010 pour réunir des fonds afin d’acquérir une autre oeuvre. Au cas où aucune acquisition ne serait possible, la Fondation utilisera 50% des fonds pour le développement de l’Institut Van Gogh, qui s’occupe de l’Auberge Ravoux, et donnera le reste de la somme à un musée qui a déjà des oeuvres de Van Gogh.
Les donateurs auront cependant des privilèges. Ils recevront un code leur permettant d’admirer le tableau 24 heures sur 24 grâce à une webcam. Et ceux qui feront un don de 5 000 $, ils auront droit à un fac-simile de la clé originale de 1890, ouvrant la porte de la chambre de Van Gogh à l’Auberge Ravoux.

Ce projet illustre bien la difficulté de maintenir dans le domaine public des oeuvres qui, de facto, en font partie, du fait de leur popularité auprès du public. Les crédits d’acquisition des musées ne peuvent rivaliser avec les fonds des investisseurs privés en recherche de valeurs pour des placements. Internet est un bon outil pour fédérer les gens autour de ce projet: ce sera intéressant de connaître le résultat. Malheureusement la somme collectée n’est pas encore connue. L’accès privilégié par webcam pour les donateurs est une idée intéressante: c’est une manière de créer en eux et l’oeuvre une relation particulière. Peut-être une piste pour les musées qui peuvent offrir quelques petits plus à ceux qui les soutiennent financièrement (sans prétériter les visiteurs).

http://www.vangoghsdream.org

Sotheby’s

http://www.sothebys.com/

L’oeuvre de Van Gogh se retrouve en bonne compagnie dans cette vente: Matisse, Renoir, Sisley, Picasso, …

Van Gogh sur le Net:

http://www.vggallery.com/

Ce site présente l’ensemble de l’oeuvre de Van Gogh, y compris les dessins qu’il faisait sur ses lettres. (La navigation sur le site pourrait être meilleure).