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Les symboles de l’amour


The heart, première mise en ligne par arria.marcella.

Tel est le titre de la dernière exposition du Monastère, qui s’est ouverte le 14 février, le jour de la Saint-Valentin. La participation à l’exposition était ouverte à tous. Trois artistes ont présenté une oeuvre.
En entrant dans la chapelle du Monastère, où se tient l’exposition, on voit tout d’abord ce grand coeur et, si l’on a le son, on peut même en entendre les battements. Du verre de champagne, ce sont les vers d’un poète grec qui sortent à la place des bulles. Cette oeuvre est due à Alexicon Kurka, un résident de Second Life qui recrée avec talent des instruments de la Grèce ancienne.
Deux autres oeuvres sont visibles. L’une est une représentation du Taj Mahal. En effet, suivant la suggestion d’un autre résident de Second Life qui nous proposait d’exposer le Taj Mahal, comme symbole de l’amour, nous avons recherché dans le monde virtuel si ce bâtiment y avait été reconstruit. La version de Furia Freeloader, que nous avons découverte, était trop grande pour pour pouvoir être exposée dans la chapelle. Nous avons donc choisi de la présenter autrement. Nous en avons mis une image sur un des murs et nous avons reconstitué le long bassin dans lequel un reflet du vrai Taj Mahal apparaît. Il s’agit d’une photo du monde réel. Ainsi les deux mondes se rencontrent. Devant le bassin, nous avons mis un banc avec une seule « pose ball ». Il s’agit d’un élément très commun dans Second Life, permettant grâce à un simple clic de faire prendre une certaine posture à un avatar. C’est à dessein que nous n’avons qu’une seule « pose ball », de couleur rose, donc destinée aux femmes. Cela rappelle la fameuse photo de la princesse Diana, qui était assise seule devant le monument. La photo avait fait le tour du monde et elle constituait une sorte de pré-annonce de la séparation du couple princier.
La dernière oeuvre est un grand panneau portant le mot amour dans de nombreuses oeuvres. Elle est le fait d’Ingeborg Apflelbaum, une poétesse du monde virtuel qui créé des activités autour de la poésie.
Finalement la curatrice de l’exposition, Arria Perreault, a déposé dans des vitrines trois symboles de l’amour. Deux sont classiques: un coeur et l’arc de Cupidon. Entre les deux, on peut admirer une paire de « pose balls », une bleue et une rose, permettant à un couple de SLiens de s’embrasser. Dans Second Life, c’est vraiment un symbole de l’amour.
Grâce à cette exposition, la bibliothèque du Monastère s’est enrichie d’un ouvrage, une traduction anglaise du Banquet de Platon, un ouvragé dans lequel on se demande ce qu’est vraiment l’Amour.

Voilà à qui donne une idée du travail d’une curatrice d’exposition dans Second Life.