La France vient de mettre en ligne le prototype de la future bibliothèque virtuelle européenne. Ce projet est né d’une controverse avec GoogleBook, l’initiative privée de Google en collaboration avec des bibliothèques universitaires anglo-saxonnes. La France s’est donc engagée dans la promotion de contenus dans d’autres langues, dont le français.
Le contenu d’Europeana, 12′000 volumes à ce jours, provient essentiellement du serveur Gallica de la Bibliothèque nationale française et des institutions correspondantes hongroise et portugaise. Tous les ouvrages disponibles sont dans le domaine.
Les fonctionnalités sont meilleures que celles que l’on trouve dans Gallica. En effet, comme dans Google Book, il est possible d’effectuer des recherches dans des ouvrages en format image. De plus, chaque lecteur dispose d’un dossier dans lequel il peut conserver les ouvrages qu’il trouve intéressant. La création d’un compte est gratuite. Seul regret: la qualité de certains ouvrages laisse à désirer. On voit parfois les lignes se gondoler. Les processus de scannage doivent encore être améliorés.
On ne peut qu’encourager le développement de cette initiative multilingue et espérer qu’Europeana se développera.