Catégories
Bibliothèque virtuelle Communautés virtuelles Culture Musée virtuel

Le toit du monde en ligne

Internet permet de réunir des ressources multiples autour d’un thème. C’est ainsi que les spécialistes des cultures himalayennes (tibétaines, népalaises, etc…) ont mis en place le site Tibetan & Himalayan Digital Library, soutenu par plusieurs universités. On y trouve des ressources d’une grande richesse: des images, des vidéos, des cartes, des textes, des dictionnaires, etc…

:-)http://www.thdl.org/

Catégories
Communautés virtuelles Second Life Usages

Le Père Noël existe

… dans Second Life. Vous pourriez l’apercevoir en vous promenant en divers endroits. Il fait du patin dans Christmas Wonderland et se promène dans son traîneau tiré par des rennes au-dessus du magasin Blaze.

On trouve partout dans Second Life des attributs de la fête de Noël. On ne compte plus les sapins décorés et on peut même voir une crèche:

Si vous cherchez une célébration plus originale, vous pouvez toujours célébrer les Saturnales dans le sim Nova Roma. Cette fête tombait à la même période que le Noël des Chrétiens (si ce n’est pas le contraire…). Malgré le sapin de Noël qui ornait le Forum, c’est bien cette fête qui avait lieu. Je n’en ai vécu qu’une partie. A l’occasion d’une réunion du Sénat, dans la Curie, l’empereur Julianus Caesar a distribué aux avatars présents des dons pour les Saturnales (soit 300 L$). Ces dons sont à l’origine de nos étrennes.

Mais si vous voulez échapper à toute cette excitation de Noël, vous pouvez toujours vous réfugier dans un ashram et méditer en paix.

Catégories
Bibliothèque virtuelle Communautés virtuelles Culture Livre Tendances Usages

Le livre du futur

On discute depuis un moment déjà de l’influence des ordinateurs et d’Internet sur les livres:

– le traitement de texte avec sa technique « couper-coller » succède à la machine à écrire ou au manuscrit. Il devient plus simple de retravailler ses textes, de déplacer des paragraphes.
– les versions numérisées entrent en concurrence avec les versions papiers. Elles ne sont pas plus pratiques à lire, mais elles offrent d’autres possibilités comme la recherche dans le document. Le livre papier n’est cependant toujours par mort et, depuis la naissance de l’informatique et d’Internet, on n’a jamais autant imprimé. Le e-book, lisible sur divers supports (organiseurs, téléphones portables, iPod), se développe sans mettre trop en danger le livre papier.

La prochaine révolution concernant le livre est en marche et c’est la notion même d’auteur qu’elle remet en question. L’écriture collective existe depuis longtemps, mais Internet lui offre des outils qui pourront peut-être lui conférer un véritable statut.
Le premier exemple d’écriture collective est Wikipédia. Contrairement à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, il n’a ni auteur, ni éditeur et c’est une communauté virtuelle qui veille sur son développement.

http://fr.wikipedia.org/

Autre exemple intéressant: une encyclopédie datant de l’époque byzantine et rédigée en grecque, la Souda, est en cours de traduction sur Internet depuis dix ans. Elle compte environ 30’000 entrées et n’a jamais été traduite dans une langue moderne. L’entreprise n’est possible qu’avec la collaboration de milliers de personnes. Une équipe a donc décidé de mettre en place un système sur Internet, permettant de gérer la traduction et d’offrir le résultat en consultation. Chaque personne possédant les compétences requises (connaissance du grec ancien et rédaction en anglais) peut s’inscrire. Certains professeurs de grecs assignent même des articles à traduire à leurs étudiants, ce qui peut constituer un excellent travail de séminaire. Il y aussi dans ce projet un contrôle de qualité, le but étant que chaque article soit revu. Actuellement plus de 20’000 contributions sont en ligne. D’un point de vue technique, les contenus sont en XML. Il est possible de faire des recherches dans le corpus et le tout est accessible gratuitement.

http://www.stoa.org/sol/

Il est possible de tirer parti encore autrement d’Internet dans l’écriture d’un ouvrage: c’est l’écriture en ligne autorisant les lecteurs à faire des commentaires directement sur les paragraphes de l’ouvrage. Un professeur de journalisme de l’Université de New York est en train d’écrire un papier intitulé: « The Holy of Holies ». Son texte est disponible sur le Net et chacun peut poster des commentaires. C’est l' »Institute for the Book of future » qui lui a mis en place un prototype permettant d’engager un dialogue avec ses lecteurs déjà au cours de l’écriture.

http://www.futureofthebook.org/mitchell … yofholies/

http://www.futureofthebook.org/

Comme on le voit, Internet ne bouleverse pas seulement l’accès aux livres, les formats, les recherches documentaires, mais également l’écriture qui, auparavant, était le seul fait d’un personnage hautement sacralisé, l’auteur.

Catégories
Communautés virtuelles Revue de presse Tendances

VOUS! YOU!

Time Magazine vient de dévoiler la personnalité de l’année. Après avoir scruté l’année 2006 et tous ses malheurs qui ont touché l’Irak, le Liban et d’autres contrées encore, ses rédacteurs n’ont pas vu une personnalité qui avait pu, d’une manière ou d’une autre, infléchir le cours des événements.
Ces journalistes ont en revanche constaté que dans un domaine, la situation avait profondément évolué: en effet, le Web 2.0, ainsi qu’on le nomme, met en avant un nouvel acteur, un acteur collectif et collaboratif, la communauté des internautes qui, de plus en plus, ne se contentent pas de surfer et de glâner des informations, mais qui y contribuent. La personnalité de l’année, pour Time Magazine, c’est donc cet ensemble hétéroclite que forment les bloggeurs, ceux qui filment et montent leur production pour la publier dans YouTube, ceux qui corrigent sans relâche Wikipédia, qui construisent des maisons dans Second Life.
Cette foule qui n’est pas tout à fait anonyme, mais si nombreuse qu’il est difficile de faire partie des quelques élus qui deviennent célèbres, ne compte pas son temps, ni même son argent, pour apporter des contenus sur le Web, participer aux débats. Parmi eux, on retrouve l’esprit des bâtisseurs de cathédrales, qui posaient des pierres tout en sachant qu’ils ne verraient peut-être pas la flèche de l’édifice. Qu’est-ce qui nous pousse, nous tous, à continuer à oeuvrer au contenu d’Internet? A participer à sa vie très animée?

Qu’on ne se leurre pas. Données en masse, versées par des foules, ne signifie pas toujours excellence. Dans Internet, le pire côtoie le meilleur. Mais, comme le magazine le souligne, cette expérience mérite d’être tentée. Elle devrait en même temps être observée, analysée. Certains domaines, comme la présentation des contenus culturels, les outils permettant aux chercheurs de mieux collaborer, l’éducation, l’échange entre états et citoyens, etc., mériteraient d’être plus soutenus. Toutefois cette désignation montre bien que, quelles que soient les mesures prises, un nouvel acteur doit être pris en compte: VOUS!

http://www.time.com/time/magazine/artic … 14,00.html

Catégories
Communautés virtuelles Culture Musée virtuel Science Second Life Usages

Launch on line

Depuis mon enfance, j’éprouve une passion pour l’exploration spatiale. Plus d’une fois, j’ai veillé une partie de la nuit pour assister au départ d’une mission. La nuit de samedi à dimanche aussi. La différence cependant était qu’au lieu de me retrouver seule sur mon canapé, j’étais entourée d’autres passionnés de l’aventure humaine dans l’espace. De plus, pour patienter pendant les arrêts du compte à rebours, j’ai pu visiter le musée international des vols spatiaux et visionner un planétarium. Comment est-ce possible? Tout simplement en envoyant mon avatar dans Second Life.

International Spaceflight Museum

Ce musée a été construit par une communauté de passionnés de l’aventure spatiale. Il a démarré sur un terrain de Second Life appartenant à un ami. Mais le propriétaire souhaitant disposer à nouveau de son bien, pour le vendre, un des membres de la communauté a décidé d’acquérir une île , Spaceport Alpha. Les autres membres ont accepté de l’aider à payer les frais mensuels que doit tout propriétaire d’île dans SL. Le musée présente des reconstitutions en 3D d’engins spatiaux. On peut y voir le LEM (module lunaire qui se posait de la lune) ou la jeep lunaire.

Un chemin circulaire permet d’admirer des engins plus grands: des fusées, dont la fameuse Saturn V, qui permit d’envoyer des hommes sur la Lune, ou la navette spatiale. Le musée possède plus de modèles 3D de fusées qu’il ne peut en présenter sur son espace (plus de 50). Il doit donc effectuer des rotations dans ses expositions.

On a aussi un globe qui présente plusieurs animations: la surface d Mars ou les éclairages terrestres pendant la nuit. Il existe aussi un planétarium dans lequel on peut observer les constellations.

L’entrée du musée est gratuite. Il n’en est pas pour autant livré aux visiteurs. On y trouve de nombreuses bornes d’information, des possibilités d’interaction avec les initiateurs et même des membres du staff, prêts à renseigner. La traditionnelle boutique vend des tee-shirts pour avatars. Il faut relever qu’il y a une conception architecturale et muséographique dans ce projet. C’est un endroit attractif et livrant une information de qualité, interactive et attractive.

Les événements

Le musée organise régulièrement des événements concernant l’actualité de l’exploration spatiale. Hier soir, il était possible de visionner en direct le départ de la navette spatiale sur des écrans géants, en laissant son avatar confortablement assis sur des sièges, soit dans la zone VIP cosy soit dans l’arène principale dédiée aux événements.

A l’heure du lancement, l’arène était pleine. L’ambiance était bon enfant et ceux qui le souhaitaient ont pu faire part de leur émerveillement.

Et la NASA?

Le musée international des vols spatiaux est une initiative privée. Mais la NASA se sera pas en reste. Son antenne de recherche, NASA Ames, prépare son arrivée dans Second Life. Elle prévoit de construire complexe dédié à la collaboration scientifique. Elle comportera une reproduction en 3D de ses bâtiments, plus deux zones distinctes, Moon Colab Area et Mars Colab Area, elle met à disposition des espaces pour ceux qui ont des projets intéressants à développer. Il est possible de s’annoncer. Les projets affluent certainement. Pour donner une idée de ce que les gens proposent, en voici un exemple trouvé sur le Net:

http://camden-mitchell.livejournal.com/5028.html

Il y aura certainement une partie dédiée au grand public. L’accueil du Colab est contiguë à celle du Musée international des vols spatiaux.

On peut penser ce qu’on veut de Second Life, qui constitue une sorte de miroir de notre propre société. On y trouve beaucoup de casinos, d’offres liées à la pornographie, d’affaires immobilières et de commerces divers. Parallèlement, l’offre dans les domaines de la culture et de l’éducation n’est pas absente. Loin de là. Chaque jour se tiennent des débats, des discussions sur les thèmes les plus divers. Les musées commencent à apparaître aussi. Le seul inconvénient est l’absence de contenus en français.

Pour en savoir plus:

http://slispaceflightmuseum.org

http://www.metaversemessenger.com/2006archive.htm
Numéros des 9 et 16 mai, 14 novembre 2006

Catégories
Communautés virtuelles Culture Jeux Musée virtuel Second Life

Vacances romaines

Petite promenade dans Second Life, grâce à mon avatar. La visite débute sur la « New Citizen Plazza » où on trouve, comme dans nos villes, des journaux gratuits. En le feuillettant (concrètement, en ouvrant sa page Web) et on trouve un article intriguant*. Il parle d’univers créés dans Second Life (des sims) sur le modèle des villes de l’époque romaine. Il y en a une qui se nomme Roma et qui est censée ressembler à la véritable Rome antique. Une autre est basée sur le plan de l’Antique Cologne (Colonia Claudia Ara Agrippina). Elle s’appelle Colonia Nova** et offre une particularité supplémentaire: elle constitue une Confederation of Democratic Simulators (CDS), un des plus anciens projets de SL. Il s’agit de communautés qui sont régies par des lois démocratiques et qui élisent leurs autorités. Colonia Nova est même une colonie d’une CDS appelée Neufreistadt***. Ses membres étaient à la recherche d’un nouveau projet et ils ont longuement discuté, pour aboutir à l’idée d’une ville romaine. Les membres de la communauté ont construit la ville et ils vendent maintenant les maisons, divisées en zones résidentielles et commerciales. Il y a aussi des espaces publics, comme le Forum ou le théâtre, dans lequel des événements sont organisés.


Colonia Nova, le Forum


Colonia Nova, le théâtre

L’exploration de Nova Colonia semble plus tentante que celle de Rome. L’avatar se téléporte donc dans cet endroit et se pose directement sur le Forum. On reconnaît tout de suite l’architecture d’une ville romaine, même si le rendu n’est pas parfait. En effet, les reconstitutions 3D faites à partir des recherches archéologiques sont habituellement plus précises (mais on ne peut pas s’y promener). Il y a d’ailleurs de notables différence entre cette reconstitution dans SL et celle qui a été faite par des archéologues. Nova Colonia est nettement plus petite et construite sur une île.


COLONIA CLAUDIA ARA AGRIPPINENSIUM (CCAA), Cologne au temps romanain. Une reconstruction présenté dans le musée Römisch-Germanisches Museum à Cologne.
http://commons.wikimedia.org/wiki/Image … uction.JPG

La ville est plutôt déserte, mais à force d’y circuler, l’avatar rencontre un légionnaire, avec casque, glaive et bouclier. Ce dernier trouve que ses vêtements ne font pas très antiques et propose de l’aider à chercher un endroit où se procurer une toge. Comme aucun vêtement féminin n’est disponible dans la boutique d’en face, il propose une téléportation à Roma.
Aussitôt arrivés sur place, l’avatar et son guide sont confrontés à une scène étrange: un légat romain enjoint ceux qui passent à s’engager dans une légion. Quelle est le but de cette légion? Ce serait intéressant d’en savoir plus. Peut-être s’agit-il de gens qui vont s’amuser dans des zones réservées aux jeux de combat. En se promenant un peu, on tombe sur des lions en cage, probablement en attente des prochains jeux du cirque. Non loin de là, il y a une taverne qui porte le nom de Pompéi, mais qui vend du café (sic). La toge tant recherchée se trouve à l’accueil de la cité virtuelle et en plus elle est gratuite. Retour à Colonia Nova. La visite s’achève par la zone résidentielle et le test du triclinium (lit à 3 fois 3 places pour les banquets) d’une villa à péristyle. Les intérieurs manquent de couleurs, en principe très vives à l’époque romaine. Cela est peut-être laissé au goût de l’occupant définitif (de nombreuses maisons étant encore à vendre). En revanche, le mobilier présent est assez bien fait. Il y a, du reste, des règles assez strictes concernant les objets, commerces et animations qui peuvent être apportées ou construites dans Colonia Nova. Tout ce qui fait de la lumière doit correspondre à ce qui se faisait dans l’Antiquité (donc pas de lampe halogène!) et la pornographie y est interdite.


Villa de Colonia Nova, triclinium

* http://www.metaversemessenger.com/ (voir dans les archives les numéros des 11 et 28 novembre 2006)

** http://colonianova.wordpress.com/

*** http://neufreistadt.info/

Catégories
Communautés virtuelles Pratique Trouvaille

Ecrire au Père Noël

Souvenez-vous! Quand vous étiez enfants, vous preniez, à peu près à cette époque, un joli papier à lettre et, de votre plus belle écriture, vous inscriviez vos souhaits les plus fous. Ensuite, vous mettiez l’adresse sur la missive:

Père Noël
Rovaniemi

Il vous restait ensuite quelques jours pour rêver à ces beaux cadeaux, emballés dans du papier brillant, entourés de rubans soyeux, qui seraient peut-être dans la cheminée … pour autant que vous puissiez vous tenir tranquilles d’ici là.

Pour écrire une semblable lettre aujourd’hui, on n’utiliserait plus de papier, mais on se rendrait à l’adresse suivante:

http://www.gifttagging.com/

En créant un compte (gratuit), il est possible d’éditer une liste de souhaits de cadeaux (pour Noël, un anniversaire ou même un mariage), à partir de n’importe quelle boutique en ligne. Un livre chez Amazon, un sac, un parfum, peu importe. Le système scanne même la page en question pour récupérer l’image de l’objet de vos désirs.

Reste à la partager avec vos amis, réels ou virtuels, dans l’espoir qu’ils activent leur carte de crédit pour vous faire plaisir. Comme quoi, même le Père Noël passe au Web 2.0:

Et pour les nostalgiques, voici une webcam posée à Rovaniemi, devant la maison du Père Noël. Guettez bien! On ne sait jamais…

http://www.santaclaus.fi/?deptid=11779

Catégories
Bibliothèque virtuelle Communautés virtuelles Culture Musée virtuel Science Usages

Vite, vite

Comment publier des informations rapidement sur Internet? Le blog est un moyen commode, mais dans certains cas sa logique ne correspond pas au contenu. Le blog est organisé chronologiquement et, parfois, thématiquement. Pour une matière touffue et comprenant beaucoup de références croisées, cela ne convient guère.
Dans ce cas, préférez le wiki. Son nom vient justement du terme hawaïen « wiki wiki » qui signfie vite. C’est certainement la façon la plus rapide et la plus aisée pour publier sur le Net.

Le wiki est en fait une application basée sur le concept d’hypertexte. Les sites wiki ressemblent à ce qu’était le Web à ses débuts: des pages liées entre elles avec des liens hypertextes. Grâce à un wiki, on peut générer un grand nombre de pages de contenu et, avec sa syntaxe assez simple, lier les mots du contenu avec les pages correspondantes.
On associe souvent wiki et projets collaboratifs. L’exemple le plus célèbre en est Wikipédia, l’encyclopédie construite par ses utilisateurs. Mais le wiki peut aussi être utilisé par de petits groupes de travail ou même à titre individuel. C’est parfait pour gérer des notes. Avant que le Web soit aussi accessible pour ceux qui voulaient diffuser de l’information, il existait même des programmes d’hypertextes destinés à des écrivains ou des scientifiques: Hypercard en est une illustration (même s’il pouvait faire plus encore). Avec le wiki, on retrouve un outil très souple.
On peut donc participer aux nombreux projets collaboratifs présents sur la Toile, mais on peut aussi créer son propre wiki pour soi ou pour le partager avec d’autres. Si on ne dispose pas d’un serveur où l’installer, il y a la possibilité (comme pour les blogs) d’ouvrir son wiki sur le Net. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. En moins d’une heure, j’ai créé quelques pages sur la mythologie grecque (une de mes passions):

http://be-virtual.pbwiki.com/

c’est vite fait, mais efficace. De plus gratuit (et payant pour éviter la pub).

Catégories
Communautés virtuelles Musée virtuel Tendances

Le plus grand brainstorming du monde

IBM vient de décider d’investir 100’000 millions de dollars dans des applications novatrices dans le domaine du Web 2.0, de la visualisation 3D et de l’informatique pour la santé, l’économie, les entreprises. Pour savoir comment investir une telle somme, IBM avait lancé au cours de l’année 2006 le plus vaste exercice de brainstorming jamais tenté. Bien entendu, en recourant aux potentialités du Web.
150,000 personnes provenant de 104 pays y ont participé. Parmi elles, on trouve des employés d’IBM, des membres de leurs familles, des universitaires, des partenaires commerciaux et des clients de 67 compagnies. Au cours de sessions de 72 heures, qui se sont déroulés en deux parties (juillet et septembre), 46’000 idées ont pu être récoltées. Chacun était invité à participer à cet exercice en se rendant sur le site suivant:

http://www.globalinnovationjam.com/get_ … ndex.shtml

Des esprits chagrin pourraient penser qu’il s’agit d’un pillage d’idée à grande échelle. Chaque émetteur d’une suggestion aurait pu déposer un brevet ou lancer sa propre entreprise. Mais ce n’est pas si simple d’inventer une idée totalement originale ou de devenir un e-milliardaire. L’heure est à la construction collective. IBM est une immense machine et si elle réalise ne serait-ce qu’un petit pourcentage de ce qui a été émis, cela profitera à la compagnie elle-même, mais certainement aussi à tous. En tous les cas, les produits issus de cet exercice sont assurés d’avoir un public, une clientèle. L’intelligence collective est peut-être en train de naître. Notre monde est complexe. Des compagnies comme IBM sont complexes. Comment serait-il possible de gérer leur devenir dans un groupe restreint de personnes? Les états devraient bien s’inspirer de semblables exercices pour consulter leurs citoyens.

Parmi les projets d’IBM, les mondes virtuels en 3 dimensions sont en bonne place. IBM va créer son propre environnement 3D.La compagnie utilise déjà Second Life pour organiser des réunions. La compagnie y construit aussi une réplique en 3 dimensions de la Cité interdite qui sera prochainement ouverte aux cybertouristes. Décidément le musée virtuel est en marche… *

Pour en savoir plus:

http://www-03.ibm.com/press/us/en/press … /20605.wss

http://www.itnews.com.au/newsstory.aspx … =site-marq

* IBM est une compagnie active dans l’adaptation des technologies de l’information au domaine culturel. Outre son projet concernant la Cité interdite, elle a déjà créé un site sur l’Egypte ancienne et a mis au point des systèmes de visualisation pour le musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg.

http://www.ibm.com/ibm/ibmgives/grant/arts/

Catégories
Communautés virtuelles Usages

Retour à la vie tribale

Je me suis dit qu’il était temps que je vive une expérience de vie tribale, vous savez celle où l’on trouve les gens de sa tribu, où l’on se fait adopter par eux. Où l’on respecte certaines règles pour trouver sa place. Bien entendu, je ne me risquerais à une telle expérience que dans le monde d’Internet. Je prends donc mon double virtuel par la main et je me rends sur Tribe.
Je lui crée son profil (un jour, je vous dirai peut-être son nom, ;-)), lui trouve quelques passions et hobbies et je le lance dans la fosse aux lions. Ensemble nous explorons quelques tribus: les geeks de tous bords, les amateurs de série TV, les amateurs d’ésotérisme, etc. Deux rites initiatiques plus tard (pas compliqués ni douloureux puisque consistant en un seul clic), voici mon double virtuel membre de deux tribus (que nous protégerons par notre silence). Reste à se faire adopter par quelque membre. Il faut viser les gens en ligne, regarder les profils, les photos, les notes de blog.
Finalement nous croisons un être vivant, qui accepte derechef notre invitation à faire ami-ami. Un bref bavardage achève de nous convaincre que nous sommes sur la même longueur d’onde … à la recherche de l’intelligence collective. En guise de tatouages, quelques mots-clés pourvus de préfixes tels que « cyber » nous serviront désormais de signe de ralliement.

Vous aussi, trouvez votre tribu:

http://www.tribe.net