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Partager ses expériences de voyage

Quand on part en voyage, on achète habituellement un ou plusieurs guides. Pendant ses vacances, on prend toute la mesure de la différence entre ce qui est imprimé et la réalité: petit resto fermé, changements d’horaire, nouvelle offre de transport. Certains guides offrent la possibilité d’annoncer les changements constatés ou les « bons plans ». Mais il faut attendre la nouvelle édition pour que les modifications soient intégrées.
D’où l’idée de créer un guide collaboratif sur Internet, intitulé Wikitravel, sur le modèle de Wikipédia. Pour l’instant, ce site ne remplace pas le guide imprimé beaucoup plus pratique à emporter. Il est surtout utile pour partager ses expériences. On peut l’utiliser avant de partir pour profiter des expériences des autres et l’on peut, dès son retour, y inscrire ses découvertes.
C’est ainsi que j’ai modifié dans Wikitravel l’article Pompéi, un endroit que je viens de visiter. En effet, juste avant de partir, j’ai pu réserver des plages de temps dans des maisons avec de magnifiques peintures, habituellement fermées, en utilisant le site Internet Arethusa, conçu par une société spécialisée dans la médiation culturelle. Grâce à ce système, les conditions de visite sont idéales : seule une vingtaine de personnes peuvent entrer en même temps dans la maison. Dans la réalité, le système est si confidentiel que ma petite famille et moi étions seules à pouvoir admirer ces œuvres deux fois millénaires.


Cupidon des Thermes suburbains, visibles seulement grâce au système de réservation d’Arethusa

J’aurais pû garder le secret pour moi, bien entendu, mais j’ai préféré le partager avec d’autres. Wikitravel m’a paru un bon moyen.
Actuellement Wikitravel contient encore beaucoup de cases vides. Mais il faut imaginer qu’à l’avenir, les gens se déplaceront de plus en plus avec des appareils mobiles (téléphones, organiseurs, ordinateurs portables) permettant d’accéder à Internet en tout temps. La plupart des lieux touristiques seront pourvus de réseaux wifi. Grâce à cela, les voyageurs pourront en tout temps accéder à des informations et, plus important encore, à des services (réservation d’hôtels, de spectacles, etc.). Dans ces conditions, les guides touristiques collaboratifs seront des portes d’entrée stratégiques conduisant aux informations et ils seront mis à jour pratiquement en temps réel.

Wikitravel: http://wikitravel.org/

Arethusa, site permettant de réserver des plages de temps dans des maisons peintes: http://www.arethusa.net/

Autre guide collaboratif:

http://world.wikia.com/

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Musée virtuel Tendances

Taguer des oeuvres d’art

Les visiteurs d’un musée d’art ne vont pas décrire des oeuvres de la même manière que des conservateurs ou des historiens de l’art. Par conséquent, ils ne vont pas les chercher avec les mêmes termes sur un site Internet. Les spécialistes classent les tableaux selon des styles, des écoles, des périodes. Ces concepts restent méconnus du grand public qui ne fera pas une nette différence entre symbolistes et peintres pompier.
C’est la raison pour laquelle certains musées essaient d’ouvrir l’indexation des oeuvres au public. Cela est possible grâce à Internet. Sur les sites de ces musées, les visiteurs ont la possibilité de saisir des mots-clés. Ces mots-clés sont communément appelés des tags et cette approche est connue sous les noms anglais de « folksonomy » (folksonomie) ou de « social bookmarking » (indexation collaborative). Cette approche, typique du Web 2.0, ne se limite d’ailleurs pas aux oeuvres d’art, mais s’étend à tout ce qui se publie sur le Net, des photographies aux listes de liens.

Les musées peuvent ainsi exploiter ces termes et faciliter l’accès des visiteurs aux oeuvres. Cela permet de combler le fossé qui existe forcément entre spécialistes et amateurs. L’indexation collaborative est aussi un des instruments de l’intelligence collective qui jaillit du Net. Il ne s’agit pas, dans ce domaine, que des savants apprennent à des ignorants, mais de faire naître le sens ensemble.

Sites de musées « tagables »:

http://www.clevelandart.org
http://magart.rochester.edu/

Steve, outil de réunion et d’analyse de la terminlogie vernaculaire:
http://www.steve.museum/

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Culture Musée virtuel Science

Le grand frisson

L’Exploratorium de San Francisco, un des plus grands musées des sciences du monde, a organisé un événement d’un type particulier: il s’agissait de faire vivre à un public présent dans le musée, mais aussi à la communauté des internautes le grand frisson provoquée découverte scientifique, et cela en direct. Le musée a choisi une expérience d’un type particulier, alliant technologie de pointe et science ancienne: la mise au jour du texte caché d’un palimpseste, dont l’auteur n’est autre qu’Archimède.
Un palimpseste est une forme de récupération: au Moyen-Âge, le support de l’écriture, le manuscrit en peau de bête, était très cher. Il arrivait donc que l’on gratte consciencieusement un manuscrit pour y écrire un nouveau texte. Bien entendu, on a déjà pu lire ce qui avait été inscrit dans les palimpsestes connus, mais les techniques actuelles permettent de recréer une image numérique d’une page de palimpseste, contenant le texte le plus ancien. L’image est d’une telle qualité, qu’elle permet de bonnes conditions de lecture.
La lecture du texte ancien se fait grâce aux rayons X, qui permettent de mettre en évidence certains composants chimiques. C’est ainsi que le texte ancien peut réapparaître. Le manuscrit a donc été installé dans un scanner, dans un laboratoire de l’Université de Standford, le Standford Synchrotron Radiation Laboratory (SSRL).


Credit: Archimedes Palimpsest Project

Le processus de scannage pouvait être admiré à distance par les personnes présentes dans le musée et par les internautés, invités aussi à poser des questions par email. Une fois le scannage terminé, le public a pu découvrir les premières images du premier texte du palimpseste qu’un scientifique améliorait sur son ordinateur.
Il est toujours possible de revivre cette expérience. Le site du musée a archivé le webcast (d’une durée d’une heure environ) et donne l’adresse d’un site où il est possible de voir le texte découvert et qui offre de nombreuses informations sur le manuscrit.

Exploratorium de San Francisco: http://www.exploratorium.edu/

Podcast: http://www.exploratorium.edu/archimedes/index.html

Site sur le palimpseste: http://www.archimedespalimpsest.org/

Article décrivant la technique utilisée: http://www2.slac.stanford.edu/tip/2005/ … imedes.htm

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Culture Musée virtuel Usages

De la fouille au musée virtuel

L’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) a pour mission de veiller à la détection, la conservation ou la sauvegarde du patrimoine menacé, en France. Il effectue des sondages dans des endroits où de nouvelles constructions sont prévues et, le cas échéant, il pratique des fouilles. Il a aussi pour mandat de publier ses découvertes et de les faire connaître au grand public. L’INRAP n’a pas de musée pour remplir cette mission. Il édite une revue et utilise les possibilités d’Internet. Le site de l’INRAP offre donc des dossiers et des expositions virtuelles pour exposer les richesses trouvées dans le sous-sol.
L’exposition virtuelle mise en exergue actuellement est consacrée à deux haches en pierre polie, datant du Néolithiques et trouvées dans un sondage, dans l’Aisne. L’internaute peut manipuler une de ces haches directement sur son écran. Il découvrira aussi comment des Papous de Nouvelle-Guinée fabriquent encore aujourd’hui des objets semblables.

Les expositions virtuelles de l’INRAP sont généralement attractives. Elles sont dynamiques et peuvent être parcourues assez rapidement par le visiteur pressé. Elles donnent une bonne idée des sites et découvertes présentées et rendent les activités de l’INRAP vivantes en montrant des images de la fouille et des archéologues.
Ce sont aussi des expositions qui se font en dehors de tout musée, par les auteurs mêmes des découvertes. Ainsi Internet permet de raccourcir le chemin qui va de la fouille au musée … virtuel.

Site de l’INRAP: http://www.inrap.fr/

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Culture Musée virtuel Usages

Art: de la poubelle au musée virtuel

Un homme d’affaire new-yorkais s’est créé une collection d’oeuvres d’art, en récupérant des tableaux et des photographies qui étaient destinées à être jetés. Pour la plupart, il s’agit de réalisations d’étudiants en beaux-arts. D’autres viennent de marchés aux puces. Notre collectionneur a rempli, avec ses oeuvres récupérées, son appartement, sa maison de campagne, son bureau et un local loué à cet effet. Il a finalement considéré que la meilleure façon de les présenter au public était de créer un musée virtuel sur Internet, dont la capacité de présentation est sans limites.
Il a donc fait réaliser, propablement à ses propres frais, un remarquable site sur lequel on peut, à loisir, admirer des tableaux voués à la destruction et découvrir, peut-être, un artiste de talent. C’est en tout cas l’espoir du promoteur de ce site.

http://www.discardedart.com/

Source: New-York Times

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Culture Musée virtuel Usages

Vases grecs

Sir John Beazley fut professeur d’archéologie classique à Oxford, entre 1925 et 1956. Durant sa carrière, il a réuni un grand nombre de photographies qui servirent de base à ses travaux sur l’iconographie des vases grecs classiques. Cette collection s’est enrichie et contient environ 500’000 notices dont 250’000 sont accompagnées de photos en noir et blanc. Elle est conservée dans les locaux de l’Ashmolean Museum. Depuis 1979, une archive numérique a été développée sur la céramique grecque décorée, entre 625 et 325. Elle comporte aujourd’hui 70’000 notices 53’500 images et 3’500 utilisateurs enregistrés.

Cette base de donnée est réservée aux spécialistes, archéologues, historiens de l’art ou des religions antiques notamment. L’interface de requête n’est pas très simple à utiliser. En revanche, elle permet de parcourir ce corpus très riches selon de nombreux paramètres: collection, ville de conservation, lieu de découverte, technique, sujet traité sur le décor, etc… Les notices sont aussi très riches. Sur chaque photographie, il y a la mention de la banque de données, parfois très mal placée. Cette pratique a probablement pour but d’empêcher la réutilisation des images pour des publications. Parallèlement il existe une interface destinée à un public plus large, un peu plus simple d’utilisation: on peut accéder aux vases directement grâce à des mots-clés prédeterminés.

S’il y a un domaine où il est impossible, pour les chercheurs, d’observer un corpus, c’est bien celui de la céramique grecque. Les pièces sont dispersées dans de très nombreux musées. Elles ne sont de loin pas toutes exposées. Pour les voir, il faut obtenir des autorisations. Cet outil est donc appréciable, malgré son ergonomie faible et la qualité assez mauvaise de ses images. L’accès à l’application pour spécialistes est soumise à un mot de passe. On a plus à faire à un système d’information qu’à un musée virtuel.

Beazley Archives
Nouveau site de l’Ashmolean Museum

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Culture Musée virtuel Usages

@-biographie

Le Musée de la Personne (Museu da Pessoa) est une initiative, née au Brésil, qui montre comment les institutions muséales peuvent tirer parti du média Internet pour accomplir leur mission*. Il se présente comme un musée virtuel dont le but est de collecter des histoires de vie. Le site permet non seulement de présenter les collections constituées, à ce jour environ 6000 biographies collectées lors d’interviews, de projets et par Internet, mais également d’enrichir le fond. Il comporte en effet une interface qui permet à chacun de livrer sa biographie, sous forme de texte, mais aussi des photographies, des dessins, des fichiers audio et vidéo.

Le site est disponible en deux langues. La version la plus large est en portugais. L’interface de saisie des éléments biographiques et l’accès aux collections complètes n’est disponible que dans cette langue. La version anglais n’est qu’une brochure de présentation du musée. Le public francophone peut se faire une idée du contenu de ce musée, grâce à une exposition virtuelle mise sur pied par le Musée de la Civilisation à Québec (voir ci-dessous).

L’expérience du Musée de la personne est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, elle crée une sorte d’immédiateté entre le musée et le public. Classiquement, la constitution d’un musée consiste à sélectionner des objets et à les offrir à regarder aux visiteurs. Plus récemment, les musées ont invité les visiteurs à devenir acteurs de leurs propres visites, en leur offrant toutes sortes d’expériences. Maintenant le visiteur a aussi la possibilité de participer à l’élargissement de la collection, non pas par le don d’un objet, mais en livrant son histoire de vie.
Selon la directrice du Musée, Karen Worcman, le musée a pour mission de collecter des données non seulement dans un but scientifique, pour les chercheurs, mais également afin de contribuer au développement social. Dans un pays multi-ethnique comme le Brésil, cela permet à la population de créer un miroir d’elle-même qui servira de base à ses réflexions sur l’avenir. On retrouve là une idée qui était née à la fin des années 60 et dans les années 70, dans une période mouvementée, qui avait vu la création des éco-musées. Ce mouvement social des musées s’est essoufflé, mais Internet pourrait s’avérer être un outil plus adéquat. En effet, on a constaté qu’il avait permis à certaines communautés ethniques, en occurrence les Amérindiens, de se ré-attribuer leur patrimoine***.

* http://www.museudapessoa.net/
** Musées et Millénaire (choisir: Mémoires du 20ème siècle)
*** http://www.civilisations.ca/academ/arti … f1_1f.html

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Culture Musée virtuel Trouvaille Usages

Toile prise dans la toile

Une oeuvre du peintre Maurice Boitel a été retrouvée grâce à Internet. Le tableau, peint en 1954 et représentant deux vases avec des fleurs fanées, avait été volé en 1965. Revendu au Danemark, il est réapparu récemment sur le marché de l’art. Le petit-fils du peintre l’a découvert en consultant un site spécialisé dans les ventes d’oeuvre d’art.
Nous ne savons pas exactement de quel site il s’agit. Cependant, en consultant la page Maurice Boitel sur le site d’Artprice, nous avons été frappés par la présence d’un titre en danois. L’année de création correspond.


http://web.artprice.com/ps/ArtItems.asp … amp;page=1
Copie d’écran du 2.10.2006

A l’ère d’Internet, il devient de plus en plus difficile de revendre des oeuvres d’art ou des antiquités volées. Il suffit d’en publier l’image sur Internet pour attirer l’attention. Interpol édite un DVD des oeuvres volés*, qui contient 30’000 entrées et qui est régulièrement mis à jour. Il publie aussi sur son site les objets dernièrement volés et ceux qui ont été retrouvés. De son côté, l’ICOM () publie sur Internet une liste rouge des objets archéologiques susceptibles de se retrouver sur le marché de l’art**.

* http://www.interpol.int/Public/WorkOfAr … efault.asp

** http://icom.museum/redlist/

Confirmation de M.Boitel, l’oeuvre volée a bien été découverte sur Artprice. Vous trouverez plus de détails sur le site consacré à Maurice Boitel:

http://www.mauriceboitel.com/

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Culture Musée virtuel Tendances

Vers un musée virtuel de la Suisse?

Internet provoque de profonds bouleversements dans les domaines les plus divers: industrie de la musique, du cinéma, commerce, médias. Qu’en est-il des institutions culturelles et des musées plus particulièrement? Y a-t-il virtualisation du contenu des musées?
J’ai consacré une étude à ce thème (dans le cadre d’une formation post-grade). Vous trouverez le contenu de cette étude à l’adresse suivante:

http://www.duplain.ch/virtualmuseum/complet.pdf

Dans ce travail, j’ai cherché à voir comment les musées pouvaient tirer parti du média Internet pour remplir leurs missions. J’ai également analysé un échantillon d’environ 200 sites de musée suisses, afin de mieux connaître la place qu’occupe le paysage muséal suisse sur Internet. Cette analyse montre que les musées suisses utilisent Internet essentiellement dans un but de communication institutionnelle. Une des raisons qui peut expliquer cette situation est certainement la taille des musées suisses, qui ne peuvent rivaliser avec les grands musées comme le Louvre ou le British Museum.
Mon étude aboutit donc à l’idée d’un musée virtuel de la Suisse dont le but serait à la fois de permettre aux musées d’avoir une place sur Internet, de créer un espace de partage des contenus et de promouvoir les musées.

Les réflexions initiées dans ce travail continuent. Mes idées évoluent et vous en trouverez régulièrement des échos dans ce blog. Une des pistes que je veux suivre est celle de l’accumulation de connaissances sur Internet. Les musées, les bibliothèques, les archives numérisent peu à peu leurs contenus. Le Web devient un espace virtuel du savoir. Quelles sont les implications de cet état de fait? Que deviendront les connaissances et les contenus qui n’auront pas trouver le chemin du Net?

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Culture Musée virtuel Usages

Tate Online

La collection Tate est la collection nationale anglaise. Elle réunit 65’000 oeuvres d’art de 1500 à nos jours. Elle présente sur Internet ses différents musées ainsi que son offre en ligne, très riche. En effet, l’ensemble de la collection est accessible sur Internet. Il est possible d’y faire des recherches de multiples manières: par artiste, par thème ou par une requête sur la banque de données. Pour chaque oeuvre, on obtient une fiche signalétique ainsi que les mots-clés qui ont été utilisés pour l’indexer. Dans la plupart des cas, il y a une image. Si elle est absente, c’est pour des raisons de copyright. On a parfois une photo de l’oeuvre en place dans le musée, ainsi que des textes.
Le site Tate Online offre aussi un mode d’accès intéressant à une partie de la collection: Le Carousel. Plusieurs oeuvres apparaissent sur la page. L’internaute peut cliquer sur les images de son choix. Ces images s’incrivent dans une colonne (Favourites). Les oeuvres déplacées sont peu à peu remplacées par des oeuvres correspondant aux mêmes sujets. Ainsi l’utilisateur peut influer l’apparition des oeuvres. Par exemple, si on choisit des tableaux présentant des chats, des chiens, des chevaux, etc…, on aura toujours plus d’oeuvres avec des animaux. Cela permet de découvrir des oeuvres en jouant avec elles.
A côté du catalogue en ligne, Tate présente également l’ensemble des activités de ses musées, avec un fort accent sur les événements: il est possible d’avoir une vue des expositions passées ou actuelles, de regarder la vidéo d’une conférence organisée par l’un des musées (par exemple une conférence de Christo et de son amie Jeanne-Claude). Les travaux de recherche de l’institution sont aussi largement décrites. Enfin, il y a une importante section permettant d’apprendre grâce à et autour de la collection. Tous les publics sont visés: des enfants qui trouvent de nombreuses activités récréatives aux adultes souhaitant acquérir des notions sur l’art. Pour ces derniers, il y a un partenariat avec l’Open University qui est une des références mondiales en matière d’enseignement à distance. Dans le domaine des services, outre le shop classique, il est possible d’acheter son ticket en ligne.

Ce qui frappe dans cette offre, c’est sa richesse et sa variété. Il est possible de passer des heures sur le site sans s’ennuyer un seul instant. Ses initiateurs tirent parti de l’ensemble des technologies disponibles pour présenter la collection et les activités des musées. C’est peut-être l’un des meilleurs sites Internet de musée à l’heure actuelle. Le parfait exemple de ce qu’est un cybermusée.

:-)

http://www.tate.org.uk/