Catégories
3D Culture Musée virtuel muséographie virtuelle

Les expositions imaginaires du Louvre

Le site Internet du Louvre innove en offrant des expositions en 3D, intitulées “Expositions imaginaires”. Pour l’instant, on peut en admirer trois.

Une salle du Louvre est restituée dans son état de 1913. Elle rassemblait la collection léguée par Louis la Caze. Ces chefs-d’oeuvre sont maintenant dispersés dans le musée. D’où l’intérêt de cette exposition. Les technologies 3D permettent en effet de garder une trace dynamique d’anciens états du musée, offrant une meilleure interactivité que les images. Certains tableaux sont cliquables et permettent d’ouvrir une notice (fonctionnalité qui ne fonctionne pas sur mon Mac).

On peut aussi voir une réunion des oeuvres de Fragonard. Les tableaux sont répartis dans plusieurs salles qu’il est possible de visiter. Là aussi des notices sont disponibles.

Une reconstitution d’une église copte d’Egypte permet de visualiser ce que des fouilles archéologiques ont permis de savoir sur l’histoire de l’édification du bâtiment. On peut découvrir aussi bien l’intérieur que l’extérieur de l’église. Certaines zones sont cliquables. Grâce à un touche, il est possible de voir un autre état de construction de cette église.

Ces visualisations 3D sont accessibles sur le site du musée. Il faut télécharger le plugin 3D Life Player pour lire ces fichiers créés avec Virtools. On navigue dans les reconstitutions 3D à l’aide de la souris ou des touches. On est loin des mondes persistants dans lesquels on peut entrer avec un avatar. L’avantage de la technologie choisie est cependant qu’elle permet l’insertion dans un site Internet, bien qu’elle nécessite l’installation d’un plugin. Elle est donc facilement accessible.

En fait, ce type d’application existe depuis longtemps. Les enjeux de leur utilisation sont à la fois la simplicité d’utilisation pour les visiteurs d’un site et la facilité de mise en oeuvre. Sur les deux plans, des projets importants ont été réalisés ces derniers temps. De plus, le parc informatique a maintenant la puissance nécessaire pour populariser la 3D. Enfin, la 3D devient un référentiel naturel pour un public de plus en plus important: il s’agit notamment de ceux qui, jeunes ou moins jeunes, ont pratiqué les jeux vidéos. Les musées peuvent donc tirer un parti intelligent des possibilités de la 3D.

http://www.louvre.fr/llv/dossiers/liste_ei.jsp?bmLocale=fr_FR

Catégories
Culture Musée virtuel Usages

Présenter une oeuvre photographique

Internet permet de diffuser la photographie, mieux que d’autres supports (livre, galerie,…). A témoin ce site consacré à l’oeuvre du photographe polonais Eustache Korwin-Kossakowski (1925-2001). L’association EKO a pour but de préserver et diffuser l’oeuvre de ce photographe qui a vécu entre la Pologne et la France. Elle a fait développer un site entièrement réalisé en Flash, une technique adéquate pour présenter des extraits d’une oeuvre très importante.

Le design est très sobre et met en évidence les photos en noir et blanc. L’oeuvre est présentée par séries. Une fois qu’on est dans une série, la navigation d’une image à l’autre est aisée grâce au rail. On peut toutefois regretter l’absence d’une fonctionnalité d’agrandissement.

Finalement, on n’est pas loin du livre de photographies, que l’on feuillète grâce à la souris. On se laisser guider. Le but du site est de faire connaître l’artiste et l’oeuvre, de mettre cette dernière en valeur. Pourquoi l’alourdir de fonctionnalités inutiles? Y a-t-il un sens à faire voter ou laisser commenter ces images-là? Peut-être pas. Finalement à la sobriété de l’oeuvre de Kossakowski répond celle du site.

http://www.eustachy-kossakowski.com/

Catégories
Bibliothèque virtuelle Culture Musée virtuel Science Second Life Tendances

Virtuelle conférence

En ce moment même, sur Second Life, se tient une conférence intitulé «  The Virtual Worlds: Libraries, Education and Museums Conference« . Les intervenants y présentent, grâce à leurs avatars, des conférences portant justement sur l’utilisation des mondes virtuels dans les domaines de l’éducation et de la culture.

Virtual Conference

Pour y assister, rien de plus simple: rester chez soi, allumer son ordinateur et participer.

La liste des intervetions se trouve à l’adresse suivante:

http://www.alliancelibraries.info/virtualworlds/vwlemschedule.htm

La conférence continue encore tard cette nuit. L’un des inconvénients de Second Life est son horaire, le plus souvent fixé à l’heure californienne. Cela conduit à se coucher tard …

Catégories
Art numérique Culture Musée virtuel Science Second Life

Journée internationale des musées dans Second Life

Chaque 18 mai, sous l’égide de l’ICOM (International Council of Museums), se déroule la Journée internationale des musées. Le comité de l’ICOM choisit un thème différent d’une année à l’autre. Le musée comme agent de changement social et de développement est le thème de cette année.

Il s’agit d’un événement important: l’an dernier, plus de 20000 musées dans 70 pays y ont participé. Mais cette année, le monde virtuel fera partie de la fête. En effet, pour la première fois, un musée de Second Life accueillera officiellement des activités de la Journée internationale des musées. Il s’agit du Tech Museum of Innovation, rattaché à un musée du même nom sis dans la Silicon Valley. Ce musée de Second Life ses portes non seulement aux visiteurs, mais à ceux qui souhaitent créer des expositions. Les conditions de participation sont explicitées sur le site Web.

Le Tech Museum of Innovation de Second Life est certainement un lieu à ne pas manquer. Son bâtiment est inspiré de celui qui est se trouve dans la Silicon Valley.

Tech Museum of Innovation - bâtiment

Tech Museum of Innovation - plan

Son exposition est très interactive. Elle permet à chacun de faire des expériences en rapport avec l’art. Dans le domaine des arts visuels, on peut créer une image sur un tableau interactif, en changeant la couleur des différents carrés du tableau. Le musée a aussi simulé une machine à perspective, comme celle qui a été décrite par Albrecht Dürer.

Tech Museum of Innovation - machine à perspective de Dürer

Le mouvement physique n’est pas oublié, grâce aux sculptures dansantes: en touchant une sculpture, on se met à danser avec elle. Un trampoline permet à votre avatar de « s’envoyer en l’air ». Dans le domaine plus scientifique, on peut découvrir les différentes planètes du système solaire. Le Tech Museum of Innovation a aussi un auditoire et un bac à sable permettant aux résidents de Second Life de s’initier aux joies de la construction. Ce musée est de qualité et, comme son nom l’indique, innovatif. Les expériences sont bien choisies, bien pensées et bien réalisées.

Le site Internet du musée est aussi riche, puisqu’il offre, en plus des informations pratiques, quelques expositions virtuelles en ligne. De plus en plus, les musées ne pourront plus rester sur leur carré de terrain. Ils seront amenés à se déployer dans divers mondes virtuels: Internet, les réseaux sociaux, les univers 3D et peut-être même les téléphones mobiles.

http://icom.museum/release.social.change.html

Site du musée: http://www.thetech.org/

Page du musée de Second Life: http://www.thetech.org/techvirtual/

SLURL: http://slurl.com/secondlife/The%20Tech/197/159/38

Catégories
Bibliothèque virtuelle Culture Egypte Livre Musée virtuel Science

La campagne d’Egypte

Lors de sa campagne militaire en Egypte, Bonaparte avait emmené avec lui des savants. Le résultat de leurs observation a été réuni dans un ouvrage intitulé « La Description de l’Egypte » qui a fait date et qui reste aujourd’hui encore une source d’information importante pour la connaissance de l’Egypte ancienne. Les planches notamment constituent un témoignage important sur les monuments égyptiens antiques.
Cet ouvrage, qui comporte 20 volumes, est désormais disponible sous une forme numérique sur Internet. Le site Web a été créé, sous l’égide de la Bibliotheca Alexandrina (BA) et de l’International School of Information Science (ISIS), qui est l’institut de recherche de la nouvelle Bibliothèque d’Alexandrie.

L’interface Flash conçue pour la lecture de l’ouvrage est très simple à utiliser. Elle offre la possibilité de parcourir les différentes pages de texte ou de planches ou d’effectuer des recherches dans l’ensemble, grâce à un index de mots-clés ou à un outil de recherche libre. Une fois la page trouvée, il est possible de l’agrandir, de la tourner de 90 degrés, de la sauver sur son ordinateur (eh oui :-)), d’en garder le lien dans le navigateur ou de l’envoyer à un ami.
Voilà désormais un ouvrage fondamental du patrimoine disponible facilement sous une forme attractive. Et pour ceux qui n’auraient pas une liaison à large bande, un DVD est disponible.

http://descegy.bibalex.org/

Bibliotheca Alexandrina

ISIS

Catégories
Culture Musée virtuel

Un musée sur votre bureau d’ordinateur

Voici une nouvelle manière de découvrir les collections d’un musée: non seulement, on reste chez soi, mais il n’est même pas nécessaire de se connecter sur le site du musée. Un widget est une petite application qui permet d’afficher des informations sur le bureau de l’ordinateur, comme la météo, l’heure, des nouvelles, ou qui offre des applications comme une calculatrice ou un pense-bête. Le Rijksmuseum a eu l’idée de recourir à un widget pour présenter sa collection.

Il faut tout d’abord télécharger le widget, qui s’installe très facilement. Il existe une version Mac et une version PC. Ensuite, à chaque fois que l’on affiche ses widgets sur son bureau, on peut voir un tableau de la collection du Rijksmuseum. L’oeuvre change chaque jour. Le widget a différentes fonctionnalités: on peut agrandir l’image. Il est aussi possible de « retourner » le tableau et de découvrir des informations sur cette oeuvre: l’auteur, l’année, un commentaire. Un lien conduit directement sur le site du Rijksmuseum.
C’est du reste l’occasion de découvrir ce site. Il exploite intelligemment les technologies Web pour valoriser ses collections. Tout d’abord, il s’agit d’une offre muséographique dans la mesure où il ne met pas simplement à disposition la collection en ligne. Il y a un choix de pièces qui sont présentées avec soin: le Masterpiece special. On peut découvrir ces oeuvres sur un écran: en passant la souris dessus, on peut agrandir l’image et en cliquant on accède à la fiche de l’oeuvre. Ces oeuvres sont aussi disposées sur une frise chronologique. Certaines pièces font l’objet d’un traitement particulier: il est possible d’obtenir des détails sur des détails. La célèbre « Ronde de Nuit » est ainsi décodée, de même qu’une magnifique maison de poupée.

Le Rijksmuseum est actuellement en rénovation. Pour garder ses pièces importantes toujours visibles, sa direction a eu l’idée de les exposer dans d’autres musées néerlandais. Le site offre une carte dynamique permettant de savoir où ces collections sont accessibles.

Site Internet: http://www.rijksmuseum.nl/
Page de téléchargement du widget: http://www.rijksmuseum.nl/widget?lang=en

Catégories
Bibliothèque virtuelle Culture Musée virtuel

La vie de Stendhal numérisée

Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, a laissé un texte autobiographique sous le titre de « La vie d’Henri Brulard ». La bibliothèque municipale de Grenoble présente le manuscrit numérisée de cette oeuvre sous une forme particulièrement attractive. En effet, il est possible de le feuilleter en ligne.

Il s’agit d’une application Flash, pourvue d’une animation grâce à laquelle on voit les pages se tournent. Petit raffinement: en entend même le bruit du papier. Une fois une page atteinte, on peut l’aggrandir pour mieux lire l’écriture serrée de l’auteur de la Chartreuse de Parmes.

L’édition diplomatique, aussi disponible en ligne, met côte à côte la transcription et le manuscrit. Un outil de recherche permet enfin de rechercher des termes dans le manuscrit.

Cerise sur le gâteau, la Bibliothèque municipale de Grenoble présente aussi une petite exposition virtuelle sur Stendhal, permettant de mieux faire connaissance avec l’écrivain et les détails de sa vie.

Manuscrit:
http://www.arkhenum.fr/bm_grenoble/stendhal/

Exposition
http://www.lectura.fr/expositions/stendhal/default.html

Catégories
Culture Histoire du réseau Internet Musée virtuel

Musée virtuel comme objet de musée

Le sort le plus étonnant qui puisse arriver à un musée virtuel, c’est de devenir lui-même un objet de musée. C’est certainement le cas du Webmuseum. Sous ce terme, on retrouve un site créé par un étudiant français, Nicolas Pioch, en 1994, donc aux tout débuts du Web, sous le terme de WebLouvre. Mais son grand frère réel ayant pris ombrage de son existence, il a dû changer de nom.
C’est l’un des plus anciens musées virtuels sur Internet, présentant des oeuvres d’art provenant de diverses collections. Il est encore disponible aujourd’hui sur Internet, sur plusieurs sites miroirs.

Ce site appartient à l’histoire d’Internet et il a certainement ouvert une voie qui s’avère très fructueuse: la diffusion de contenus culturels, et notamment de reproductions d’oeuvres d’art, sur le Net.

http://www.ibiblio.org/wm/

Catégories
Bibliothèque virtuelle Communautés virtuelles Jeux Musée virtuel Tendances

Appel à la foule

Un des grands chantiers du Web, c’est l’indexation des contenus. Cela signifie que chaque objet d’information: page web, fichier graphique, document, doit recevoir des mots-clés. Dans une banque de données restreinte comme un catalogue de musée ou de bibliothèque, c’est déjà une entreprise délicate. Mais à l’échelle d’Internet, c’est une tâche titanesque. Pourtant la nécessité est claire, si l’on souhaite accéder à l’ensemble des ressources via un moteur de recherche. Les éléments comportant du texte peuvent être indexés et livrer ainsi quelques mots-clés (même si ce n’est pas forcément les termes par lesquels les gens les chercheront). Les images continuent à poser un problème. Les moteurs de recherche d’images fonctionnent habituellement en indexant le nom du fichier et le contenu de la page où l’image est intégrée. Les images étant par nature complexes, on n’obtient pas forcément les mots-clés adéquats. Le recours à l’intelligence humaine semble être encore le meilleur moyen. Mais comment indexer des masses d’images?
Cette question est posée depuis quelques temps sur Internet, notamment grâce à des sites de partage de photos comme Flickr. Sur ce site, celui qui met une image peut insérer des mots-clés. Les autres utilisateurs ont la possibilité de proposer des mots-clés complémentaires, si le propriétaire des images l’autorise.


Exemple d’une image « taggable » dans Flickr

La possibilité de donner des mots-clés à des objets s’appelle le tagging, du terme anglais tag.
Pourquoi cette possibilité de donner des mots-clés alternatifs? C’est essentiel, car on sait que c’est une pratique très subjective. Celui qui a créé l’image est peut-être un connaisseur du sujet: imaginons un botaniste qui prend une photo d’une fleur. Il va en donner le nom scientifique. Mais la plupart des gens utiliseront le terme vernaculaire pour rechercher une image de cette fleur. De plus, ce terme vernaculaire peut changer d’une région à l’autre. On comprend alors l’intérêt de laisser d’autres utilisateurs proposer des mots-clés. Il y a bien entendu le risque d’avoir aussi des termes erronés ou absurdes, mais le bénéfice général est supérieur. Quand on donne la possibilité au public de proposer des mots-clés, on parle de folksonomy ou indexation populaire.
Dans le domaine des musées, on s’est intéressé à la folksonomy. Il y a des expériences en cours, comme le « Art Museum Social Tagging Project » ou Steve. Le site Web du projet présente des oeuvres d’art et des objets archéologiques ou ethnologiques à indexer. Les visiteurs peuvent proposer des mots-clés. Une première analyse des termes proposés par le public montre que 90% des termes proposés ne se trouvent pas dans la documentation du musée relative à aux objets correspondants.

http://www.steve.museum/index.php?optio … &id=51

http://www.steve.museum/

Cela illustre bien le fossé entre l’indexation savante et les représentations populaires. Et cela fonde la nécessité de l’indexation populaire. Du reste, certains musées jouent déjà le jeu:

http://www.clevelandart.org
http://magart.rochester.edu/

Le recours aux foules pour indexer des masses énormes de documents correspond à deux tendances profondes et conjointes du web. Tout d’abord le Web 2.0 et la soif des internautes de participer aux contenus. Wikipédia, l’encyclopédie participative, en est l’exemple-phare. On est passé d’un internaute consommateur, content de trouver de nombreuses données en ligne, à un internaute consomm-acteur, qui souhaite contribuer aux sites qu’il visite, en commentant, en composant des textes, en intégrant des images, etc… La seconde tendance est en fait l’autre face du Web 2.0: les initiateurs de grands projets ont tôt fait de comprendre le parti qu’ils pouvaient tirer de la situation en utilisant le travail de la foule des internautes. On parle alors de « crowdsourcing », un terme forgés sur les termes « crowd » (foule » et out-sourcing. Il y en a de nombreux exemples: cela peut aller de l’utilisation de la puissance de calcul de milliers d’ordinateurs dispersés dans le monde à de la recherche médicale. Certains projets assurent même un revenus à ceux qui y participent.
En l’absence de salaire, comment convaincre les internautes d’indexer des images? Le tagging est une activité modeste et invisible (contrairement à un article dans Wikipédia). Luis von Ahn, un chercheur en informatique, a considéré que la facteur humain était essentiel dans l’informatisation et la numérisation. Il a imaginé qu’un simple jeu pouvait permettre d’indexer une masse considérable d’images. Il a mis au point ESPgame: on joue avec un partenaire attribué par le système. Chacun voit la même image et doit proposer des mots-clés dans un temps limite pour obtenir des points.

http://www.espgame.org/

Ce jeu a obtenu un grand succès et il a été repris par Google, sous le nom de Google Image Labeler:

http://images.google.com/imagelabeler/

Ainsi, grâce à ce jeu simplissime et pourtant amusant (voire addictif comme tous les jeux à score), Google escompte bien indexer des masses à peine chiffrables d’images et améliorer ainsi les recherches de Google Images.

Alors que le monde physique est marqué par une tendance à l’individualisme, le monde virtuel retrouve l’esprit des bâtisseurs de cathédrale, de la participation à une tâche qui dépasse l’individu. Cet état d’esprit est fondamental pour augmenter les informations sur Internet et les consolider en les rendant plus accessibles. Il est évident que l’indexation est l’une des clés de cette consolidation et qu’elle ne peut pas être le fait d’individus ou d’équipes restreintes et hautement formées.

Catégories
Bibliothèque virtuelle Culture Musée virtuel Science

Mémoire européenne

Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’Europe de l’après-guerre, le site du Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe est un passage obligé. Il réunit en effet plus de 15’000 documents, textes, articles de journaux, lettres officielles, photos, vidéos, cartes, etc…
Pour se retrouver dans cette masse de documents, on peut utiliser le moteur de recherche ou passer par le système de navigation qui donne son nom à la banque de connaissance: European NAvigator. Les documents sont rangés chronologiquement (par événements historiques), selon les institutions (Union européenne ou Conseil de l’Europe par exemple). Plusieurs dossiers spéciaux sont également disponibles, dont le plus récent concerne Willy Brandt. On peut aussi se promener dans la médiathèque et retrouver les documents selon leur type (texte, photos, vidéos, …).
Le Thesaurus permet d’accéder à des documents selon des thèmes hiérarchisés. On connaît la complexité du jargon européen. Le site offre donc un lexique définissant les termes importants.

http://www.ena.lu/

Ce site s’adresse avant tout à un public de connaisseurs: étudiants, chercheurs, enseignants. Il a un système de navigation relativement complexe. L’accès à un document implique parfois l’ouverture de plusieurs fenêtres du navigateur, ce qui est un peu pénible.