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L’utilisateur est roi

Dans la conception de sites Web, l’utilisateur final, c’est-a-dire vous, est roi. Un site Internet efficace doit être adapte aux visiteurs et non aux goûts de ses emetteurs. L’esthetique devrait passer en second lieu et les elements graphiques doivent se restreindre a certaines zones. Les animations visant a epater les visiteurs ne sont utiles que dans certains cas, comme des campagnes d’information, de la publicite. Mais souvent elles agacent.

Au debut d’Internet, tout etait permis et on a vu toutes sortes de tentatives de presentation. Aujourd’hui, ce media est en periode de maturite. Il devient une source principale d’information et les concepteurs doivent se concentrer avant tout sur l’utilisateur. Ils ne doivent pas chercher a le surprendre, mais lui offrir un site où l’information est proprement structuree et les menus construits de telle maniere a le conduire a l’information qu’il recherche.

Afin d’aider les concepteurs de site, n’hesitez pas a leur faire des remarques constructives.


Oslo – Hôtel de ville

J’ecris ces quelques lignes depuis Oslo, ou je participe a une conference traitant de ces questions. J’essaie de me depatouiller avec un clavier norvegien, mais je n’ai pas trouve tous les caracteres avec accent. Il reste encore quelques points qui echappent a la globalisation.

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Bibliothèque virtuelle Politique Usages

Archives politiques

La Bibliothèque nationale de France s’apprête à archiver les sites Internet de la campagne présidentielle de 2007.

Les sites des candidats et des partis seront archivés, mais également des sites venant d’autres milieux (commentateurs, société civile, etc…).

Pour en savoir plus:

http://www.bnf.fr/pages/presse/dossiers … mpagne.pdf

Par ailleurs, Thierry Crouzet livre, dans Agoravox, les sites politiques français les plus lus du moment:

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15178

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Revue de presse Science Usages

Campus virtuel

L’Hebdo du 26 octobre 2006 annonce la fin du Campus Virtuel Suisse. Ce programme ne sera plus financé à l’avenir:

Campus virtuel Un enterrement à 175 millions
Accessible dans les archives pour les abonnés.
Pour les autres, se passer de l’article et se rendre directement sur le site du Campus virtuel suisse: http://www.virtualcampus.ch/

Notre commentaire: nous conseillons la lecture de l’ouvrage de Jacques Perriault, L’accès au savoir en ligne*, qui montre bien comment l’univers du e-learning s’est fourvoyé. On y trouve des exemples de ce que cet auteur appelle l’effet diligence, à savoir la transposition d’une ancienne technologie dans une nouvelle, sans en utiliser réellement les potentialités. Ainsi on met un manuel en ligne et on pense avoir créé un site d’apprentissage à distance!
Les processus d’enseignement sont difficiles à reproduire uniquement par le truchement d’applications électroniques en ligne. Les humains ont besoin de contacts, soit avec un enseignant, soit avec d’autres étudiants. L’avenir appartient certainement à des formes hybrides d’apprentissage, mêlant cours en classe, exercices en ligne et surtout mise à disposition des ressources sur Internet. C’est dans ce dernier domaine que les potentialités sont les plus grandes: les étudiants trouvent l’ensemble de la documentation sur un site et n’ont pas à courir après des photocopies. Aujourdh’hui déjà, Internet offre des masses de documents: classiques de la littérature, oeuvres d’art, etc. On peut y ajouter des bibliographies, des glossaires, des FAQ, etc… Plutôt que de faire des photocopies, les assistants des professeurs d’Université créeront des petits sites de ressources réservées aux participants aux séminaires!
Quant au Web 2.0, il offre des fonctionnalités dont on pourrait tirer parti dans le domaine de l’enseignement à distance: folksomonie, communautés virtuelles, outils collaboratifs, etc… Malgré le retrait du financement public, la porte de la créativité n’est pas fermée dans ce domaine, loin de là!

* Jacques Perriault, L’accès au savoir en ligne, Odile Jacob, Paris, 2002

A lire dans le même journal:

Profession blogueur d’entreprise
http://www.nouvo.ch/h-229 (repris dans l’Hebdo)

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Communautés virtuelles Usages

Retour à la vie tribale

Je me suis dit qu’il était temps que je vive une expérience de vie tribale, vous savez celle où l’on trouve les gens de sa tribu, où l’on se fait adopter par eux. Où l’on respecte certaines règles pour trouver sa place. Bien entendu, je ne me risquerais à une telle expérience que dans le monde d’Internet. Je prends donc mon double virtuel par la main et je me rends sur Tribe.
Je lui crée son profil (un jour, je vous dirai peut-être son nom, ;-)), lui trouve quelques passions et hobbies et je le lance dans la fosse aux lions. Ensemble nous explorons quelques tribus: les geeks de tous bords, les amateurs de série TV, les amateurs d’ésotérisme, etc. Deux rites initiatiques plus tard (pas compliqués ni douloureux puisque consistant en un seul clic), voici mon double virtuel membre de deux tribus (que nous protégerons par notre silence). Reste à se faire adopter par quelque membre. Il faut viser les gens en ligne, regarder les profils, les photos, les notes de blog.
Finalement nous croisons un être vivant, qui accepte derechef notre invitation à faire ami-ami. Un bref bavardage achève de nous convaincre que nous sommes sur la même longueur d’onde … à la recherche de l’intelligence collective. En guise de tatouages, quelques mots-clés pourvus de préfixes tels que « cyber » nous serviront désormais de signe de ralliement.

Vous aussi, trouvez votre tribu:

http://www.tribe.net

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Culture Science Usages

L’arbre de la connaissance

On s’est passablement ému cet été d’un article paru dans la revue scientifique Science, qui publiait une étude menée dans 34 pays sur la croyance de la population dans l’origine animale de l’homme. 39 % des Américains n’y croient pas, mais aussi 28 % des Suisses, alors que dans un trio de pays scandinaves, seuls 8 à 13 % des sondés rejettent cette idée*. Quel phénomène accuser : la montée des fondamentalismes religieux de tous bords ou des lacunes dans les systèmes éducatifs ?
Si on se penche sur cette dernière possibilité, on peut se demander comment les connaissances passent du monde académique où elles sont élaborées jusque que dans le grand public et dans les cerveaux de nos chères têtes blondes. Vaste thème, impossible à développer ici. Bornons à constater, sur Internet, qu’il existe de nombreuses ressources permettant de s’informer sur des sujets scientifiques. Parmi toutes ces initiatives, on peut en relever qui concerne justement le domaine de l’évolution des espèces : Tree of Life Web Project**.

Ce site permet de suivre toutes les branches de l’arbre de l’évolution des espèces, qu’il s’agisse des mammifères, des dinosaures, des plantes ou des champignons. Ces branches sont illustrées par des photographies et commentées. L’intérêt de cet arbre, c’est qu’il est continuellement construit par une communauté de scientifiques et de passionnés de biologie. Le projet a aussi des ramifications dans le monde de l’éducation, puisque des classes peuvent s’inscrire au programme et y contribuer. Les photographies sont également versées dans le système par des gens du monde entier. C’est un projet généreux, car ouvert à des personnes en dehors du monde académique, et dont le but est vraiment la diffusion des connaissances, à travers un modèle collaboratif typique du Web 2.0.
Allez donc vous promenez dans les ramifications de la vie. Vous constaterez qu’il y a beaucoup plus d’espèces éteintes que vivantes et, avec un peu de chance, vous tomberez peut-être sur … vous-mêmes.

Merci à Thierry pour son aide amicale et virtuelle

* Public Acceptance of Evolution, Miller et al., Science 11 August 2006: 765-766
Résumé en français dans un quotidien suisse romand: http://www.24heures.ch/vqhome/archives_ … singe.html

** http://www.tolweb.org/tree/

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Bibliothèque virtuelle Culture Musée virtuel Pratique Usages

Partager ses expériences de voyage

Quand on part en voyage, on achète habituellement un ou plusieurs guides. Pendant ses vacances, on prend toute la mesure de la différence entre ce qui est imprimé et la réalité: petit resto fermé, changements d’horaire, nouvelle offre de transport. Certains guides offrent la possibilité d’annoncer les changements constatés ou les « bons plans ». Mais il faut attendre la nouvelle édition pour que les modifications soient intégrées.
D’où l’idée de créer un guide collaboratif sur Internet, intitulé Wikitravel, sur le modèle de Wikipédia. Pour l’instant, ce site ne remplace pas le guide imprimé beaucoup plus pratique à emporter. Il est surtout utile pour partager ses expériences. On peut l’utiliser avant de partir pour profiter des expériences des autres et l’on peut, dès son retour, y inscrire ses découvertes.
C’est ainsi que j’ai modifié dans Wikitravel l’article Pompéi, un endroit que je viens de visiter. En effet, juste avant de partir, j’ai pu réserver des plages de temps dans des maisons avec de magnifiques peintures, habituellement fermées, en utilisant le site Internet Arethusa, conçu par une société spécialisée dans la médiation culturelle. Grâce à ce système, les conditions de visite sont idéales : seule une vingtaine de personnes peuvent entrer en même temps dans la maison. Dans la réalité, le système est si confidentiel que ma petite famille et moi étions seules à pouvoir admirer ces œuvres deux fois millénaires.


Cupidon des Thermes suburbains, visibles seulement grâce au système de réservation d’Arethusa

J’aurais pû garder le secret pour moi, bien entendu, mais j’ai préféré le partager avec d’autres. Wikitravel m’a paru un bon moyen.
Actuellement Wikitravel contient encore beaucoup de cases vides. Mais il faut imaginer qu’à l’avenir, les gens se déplaceront de plus en plus avec des appareils mobiles (téléphones, organiseurs, ordinateurs portables) permettant d’accéder à Internet en tout temps. La plupart des lieux touristiques seront pourvus de réseaux wifi. Grâce à cela, les voyageurs pourront en tout temps accéder à des informations et, plus important encore, à des services (réservation d’hôtels, de spectacles, etc.). Dans ces conditions, les guides touristiques collaboratifs seront des portes d’entrée stratégiques conduisant aux informations et ils seront mis à jour pratiquement en temps réel.

Wikitravel: http://wikitravel.org/

Arethusa, site permettant de réserver des plages de temps dans des maisons peintes: http://www.arethusa.net/

Autre guide collaboratif:

http://world.wikia.com/

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Culture Musée virtuel Usages

De la fouille au musée virtuel

L’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) a pour mission de veiller à la détection, la conservation ou la sauvegarde du patrimoine menacé, en France. Il effectue des sondages dans des endroits où de nouvelles constructions sont prévues et, le cas échéant, il pratique des fouilles. Il a aussi pour mandat de publier ses découvertes et de les faire connaître au grand public. L’INRAP n’a pas de musée pour remplir cette mission. Il édite une revue et utilise les possibilités d’Internet. Le site de l’INRAP offre donc des dossiers et des expositions virtuelles pour exposer les richesses trouvées dans le sous-sol.
L’exposition virtuelle mise en exergue actuellement est consacrée à deux haches en pierre polie, datant du Néolithiques et trouvées dans un sondage, dans l’Aisne. L’internaute peut manipuler une de ces haches directement sur son écran. Il découvrira aussi comment des Papous de Nouvelle-Guinée fabriquent encore aujourd’hui des objets semblables.

Les expositions virtuelles de l’INRAP sont généralement attractives. Elles sont dynamiques et peuvent être parcourues assez rapidement par le visiteur pressé. Elles donnent une bonne idée des sites et découvertes présentées et rendent les activités de l’INRAP vivantes en montrant des images de la fouille et des archéologues.
Ce sont aussi des expositions qui se font en dehors de tout musée, par les auteurs mêmes des découvertes. Ainsi Internet permet de raccourcir le chemin qui va de la fouille au musée … virtuel.

Site de l’INRAP: http://www.inrap.fr/

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Culture Musée virtuel Usages

Art: de la poubelle au musée virtuel

Un homme d’affaire new-yorkais s’est créé une collection d’oeuvres d’art, en récupérant des tableaux et des photographies qui étaient destinées à être jetés. Pour la plupart, il s’agit de réalisations d’étudiants en beaux-arts. D’autres viennent de marchés aux puces. Notre collectionneur a rempli, avec ses oeuvres récupérées, son appartement, sa maison de campagne, son bureau et un local loué à cet effet. Il a finalement considéré que la meilleure façon de les présenter au public était de créer un musée virtuel sur Internet, dont la capacité de présentation est sans limites.
Il a donc fait réaliser, propablement à ses propres frais, un remarquable site sur lequel on peut, à loisir, admirer des tableaux voués à la destruction et découvrir, peut-être, un artiste de talent. C’est en tout cas l’espoir du promoteur de ce site.

http://www.discardedart.com/

Source: New-York Times

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Culture Musée virtuel Usages

Vases grecs

Sir John Beazley fut professeur d’archéologie classique à Oxford, entre 1925 et 1956. Durant sa carrière, il a réuni un grand nombre de photographies qui servirent de base à ses travaux sur l’iconographie des vases grecs classiques. Cette collection s’est enrichie et contient environ 500’000 notices dont 250’000 sont accompagnées de photos en noir et blanc. Elle est conservée dans les locaux de l’Ashmolean Museum. Depuis 1979, une archive numérique a été développée sur la céramique grecque décorée, entre 625 et 325. Elle comporte aujourd’hui 70’000 notices 53’500 images et 3’500 utilisateurs enregistrés.

Cette base de donnée est réservée aux spécialistes, archéologues, historiens de l’art ou des religions antiques notamment. L’interface de requête n’est pas très simple à utiliser. En revanche, elle permet de parcourir ce corpus très riches selon de nombreux paramètres: collection, ville de conservation, lieu de découverte, technique, sujet traité sur le décor, etc… Les notices sont aussi très riches. Sur chaque photographie, il y a la mention de la banque de données, parfois très mal placée. Cette pratique a probablement pour but d’empêcher la réutilisation des images pour des publications. Parallèlement il existe une interface destinée à un public plus large, un peu plus simple d’utilisation: on peut accéder aux vases directement grâce à des mots-clés prédeterminés.

S’il y a un domaine où il est impossible, pour les chercheurs, d’observer un corpus, c’est bien celui de la céramique grecque. Les pièces sont dispersées dans de très nombreux musées. Elles ne sont de loin pas toutes exposées. Pour les voir, il faut obtenir des autorisations. Cet outil est donc appréciable, malgré son ergonomie faible et la qualité assez mauvaise de ses images. L’accès à l’application pour spécialistes est soumise à un mot de passe. On a plus à faire à un système d’information qu’à un musée virtuel.

Beazley Archives
Nouveau site de l’Ashmolean Museum

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Pratique Usages

Anniversaire

Eh oui! c’est mon anniversaire aujourd’hui. Pas plus grave plus qu’un rhume: ça arrive à chacun de nous une fois par année. Voilà cependant l’occasion de tester la carte virtuelle ou carte d’anniversaire électronique. Mon identité virtuelle m’a donc envoyé une jolie carte d’anniversaire:

L’ennui, c’est que je reçois un courrier électronique comportant un lien et une invitation à aller consulter la carte sur le site d’où elle a été envoyée. Je suis obligée de m’y rendre pour l’admirer. En principe, ce genre de service est gratuit, mais il comporte souvent de la publicité, quand il n’est pas une publicité lui-même. Parfois il s’agit de sites uniquement dédiés à ce service, mais on trouve aussi la fonctionnalité de carte virtuelle (pour les anniversaires ou pour d’autres occasions) sur de nombreux sites, les sites de musées par exemple. La carte électronique est considérée comme un outil de marketing. D’où sa gratuité.
Plus fort est le service (payant cette fois) de la Poste suisse permettant d’envoyer une véritable carte, à partir de votre PC. Il est même possible de la créer à partir d’une de ses propres photos. Et la carte arrive dans une vraie boîte aux lettres.

Les cartes virtuelles font-elles autant plaisir que les vraies? Pas certain. Elles donnent une impression de paresse: on ne va pas à la papeterie acheter une carte, on ne se rend pas à la poste. Mais pourquoi ne pas « bricoler » quelque chose soi-même avec un logiciel d’édition graphique (la colle et les ciseaux virtuels), à partir de ses propres photos ou de ses vidéos numériques? Ou un podcast rigolo que votre ami ou parent pourra charger sur son iPod? C’est ainsi que mon frère m’a envoyé par mail une animation très amusante, qui m’a fait un très grand plaisir et que je me suis empressée de copier dans mon iPod. :-)

Bon! je ne donne pas de liens. Avec un bon moteur de recherche, vous trouverez tout ce que vous voudrez. Je vais ouvrir mes cadeaux!