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Steve Job in the cloud

Quand ils écriront des livres sur la fin du 20ème siècle et au début du 21ème siècle, les historiens ne manqueront pas d’ajouter un chapitre consacré à cette génération d’entrepreneurs dans le domaine de l’informatique et, plus tard, de la téléphonie mobile, car ils auront contribué à changer le monde, plus profondément que bien des chefs d’état. Des entrepreneurs issus pour la plupart de la Silicon Valley et qui ont troqué le costume contre des jeans, un tee-shirt et des baskets. Ils ne sont pas forcément les inventeurs des technologies qu’ils ont contribué à diffuser, mais ils en ont compris les enjeux et ont su trouver leur place dans les marchés et, par voie de conséquence, dans nos vies.
Steve Jobs était l’un d’eux. C’est grâce à lui que l’informatique personnelle est devenue simple à utiliser. Grâce à lui, l’interface sèche du MS-Dos s’est transformée en un bureau convivial. La souris a permis d’interagir de manière plus intuitive avec un ordinateur. Cet appareil était destiné aux informaticiens, managers, geeks et autres gamers, des gens qui se s’embarrassent guère de considérations esthétiques. Steve Jobs en a fait un objet d’une grande beauté, qui suscite le désir (et un peu de consumérisme). Fini le bakélite jauni, l’écran verdâtre et le clavier bruyant. L’ordinateur peut désormais trôner dans un salon.
Steve Jobs a aussi compris ce qu’Internet a changé dans la consommation musicale. Il a su rendre légal, commercial et rentable une tendance qui avait démarré avec les plateformes d’échange de fichiers, assimilées à du piratage. Le potentiel des téléphones portables dans l’utilisation d’Internet semblait évident depuis un certain temps, mais qu’il se concrétise. Steve Jobs a su imaginer l’appareil qui allait changer radicalement la situation. Désormais Internet n’est plus seulement accessible via un ordinateur et les appareils permettant de le consulter vont en se multipliant. En dernier lieu, les tablettes. Elles existaient déjà. Là encore Steve Jobs a su matérialiser le modèle qui nous a fait pensé que les tablettes étaient vraiment utiles, voire indispensables.
Bien sûr, toute médaille a son revers. L’univers créé par Steve Jobs est loin du monde open source basé sur le partage et l’ouverture. Le monde d’Apple est fermé et monétarisé. C’en est même un paradoxe quand on pense qu’à une certaine époque, Apple représentait une alternative sympathique face au quasi monopole de Microsoft. Ce temps là est loin, car Apple a rattrapé Microsoft en terme de chiffre d’affaire. On n’en voudra pas à Steve Jobs d’avoir refusé la pornographie sur les iPhone. En même temps, cela revenait à contrôler le contenu d’une plateforme pratiquement publique.
L’heure n’est cependant pas aux reproches. Le temps du jugement viendra suffisamment tôt. La contribution de Steve Jobs au développement de notre écosystème informationnel aura un impact durable. Il est parti jeune et il aurait certainement encore mis sur le marché des appareils fascinants s’il avait vécu plus longtemps. En même temps, il a inspiré toute une génération, dans son entreprise et en dehors. Son oeuvre lui survivra et se développera encore à travers tous ceux qui essayeront de marcher dans ses pas de géant. Pour paraphraser le titre d’un livre consacré à un moteur de recherche célèbre, ceux qui réfléchissent à l’intégration des technologies de l’information dans nos vies devront se demander, devant un problème: “qu’aurait fait Steve Jobs?”.
Tous les héros finissent par se fatiguer. Steve Jobs est parti au faîte de sa gloire, à son akmè, comme disait les Grecs. A coup sûr, il va devenir une icône et le processus vient de démarrer, à voir tous les témoignages qui ont fusé sur les homepages du monde entier. Qu’il repose en paix dans le “cloud” éternel.  Que de là, il continue à nous inspirer et à changer le monde.
Les deux commandements

Steve Jobs au paradis: les modes de communication s’en trouveront peut-être changés
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Curateur, l’avenir du Web

Tout le monde connaît Paper.li. Cette application fabrique un journal à partir des personnes que l’on suit dans Twitter. Le résultat est toujours intéressant. Néanmoins quand on lit une édition, il y a parfois des articles que l’on n’aurait pas repris. Il est possible de paramétriser Paper.li, mais pas jusqu’au niveau de l’article. Pour parvenir à monter soi-même son journal, il faut utiliser Scoop.it.
Scoop.it
Cette application permet de choisir dans une liste créée à partir de requêtes dans Google et dans diverses plateformes des articles que l’on souhaite mettre en ligne. On peut même modifier le texte ou changer l’image. Il est aussi possible de déplacer les articles sur la page. L’application permet la gestion des sources également: on peut déterminer les mots-clés à rechercher ainsi que les services et plateformes dans lesquels l’application va chercher des informations.
http:www.scoop.it
Par rapport à Paper.li, Scoop.it permet d’être véritablement un curateur. Les informations ne sont pas assemblées par un algorithme, mais par une personne. L’application aide dans deux tâches fastidieuses: la mise en page et la recherche d’information. Le reste, c’est un cerveau humain qui le fait. Le Web comporte tellement d’informations que des algorithmes seuls ne peuvent pas rendre ces informations plus accessible. Il faut – encore et toujours – faire appel à l’intelligence humaine. On peut devenir des curateurs de toute cette matière informe qui ne demande qu’à être canalisée.
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La 3D pour les nuls

Une mesh est un objet tridimensionnel constitué de polygones sous forme de fil de fer. Des outils de modélisation graphique tel que Blender permettent de réaliser ces objets filaires. Blender est un logiciel open source. Il est unanimement considéré comme performant. Cependant son utilisation requiert une certaine compétence. La firme Pixologic offre maintenant un outil gratuit appelé Sculptris. Ce logiciel porte bien son nom, car il permet de sculpter une forme qui est au départ une sphère. Il est possible d’ajouter plusieurs boules et de composer des objets ou des créatures complexes. Une fois l’objet terminé, on peut le texturer.
Créature éditée avec Sculptris
Le logiciel a une interface intuitive. Il est disponible pour PC et MAC. Les objets créés peuvent être exportés vers ZBrush, l’outil correspondant pour professionnels. Ils peuvent aussi être intégrés dans des mondes virtuels. Actuellement on peut déjà les reprendre dans Blue Mars. Quant à Second Life, il compte offrir prochainement la possibilité d’importer des meshs.
Liens:
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Il était une fois un petit lapin

Mauvaise nouvelle pour les propriétaires de Nabaztag. Les serveurs de la société Mindscape se sont éteints suite à des difficultés financières. Est-ce que les petits lapins allaient prendre la poussière sur des étagères, se cantonner au rôle d’objet design?
Nabaztag Tag
C’est sans compter la compétence et l’inventivité des fans des lapins blancs. La société en déroute a publié code source. Avant même que les serveurs de Mindscape soient déconnectés, des serveurs alternatifs étaient déjà disponibles. Certains reprenaient les fonctionnalités du Nabaztag comme la lecture de flux RSS ou l’alerte email. D’autres repensaient l’utilisation du lapin. Ainsi le service gratuit Nabizdead, qui en est au stade très expérimental, projette de créer un Twitter des lapins. La connection du lapin est très simple. Il faut ensuite créer un compte sur Nabizdead pour envoyer des messages. Ces derniers sont lus par les lapins connectés à ce moment-là. On entend beaucoup de “Bonjour” et de “Hello”, mais c’est très amusant. Ce d’autant plus que le lapin peut décider de lire un de ces messages sans qu’on l’ait demandé. Sinon il suffit d’un clic sur le bouton supérieur pour écouter un message. Il existe aussi une possibilité d’échanger des messages privés, mais pour cela il faut connaître le numéro de série de l’autre personne. Une fonctionnalité permettant aux propriétaires de lapins de se connaître reste à créer, une sorte de Rabbitbook. Les créateurs de Nabizdead ont aussi créé une Application Programming Interface (API) pour ceux qui voudraient créer des applications supplémentaires.
On verra ce que deviennent ces lapins. J’imagine qu’on en créera plus de nouveaux et qu’il y aura plus de support pour ceux qui existent. C’est tout de même intéressant d’observer la survie de ces lapins, voire leur mutation. Peut-être même que d’autres créatures les rejoindront dans un Internet des objets sociaux.
Liens
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Un coin paumé

Bombay Beach était une station balnéaire célèbre dans les années 50. Située au bord d’un lac salé en Californie du Sud, elle est aujourd’hui victime de la pollution qui touche ce lac, le Salton Sea. Ce lac est un peu particulier, car il est né à la fin du 19ème siècle quand, au cours d’un crue importante, les eaux du Colorado se sont déversées dans une vallée désertique. Immédiatement des agriculteurs se sont installés autour de ce lac. Une seconde crue au début du 20ème siècle a considérablement agrandi l’étendue d’eau. Dans les années 50, des vedettes californiennes venaient y profiter des plages. Aujourd’hui, à cause de la pollution qui asphyxie les eaux du lac, la région se dépeuple et les agglomérations se transforment peu à peu en villes fantômes.
Les applications géographiques de Google permettent à chacun de découvrir ce lieu hors du temps sans se déplacer. Google Maps permet d’observer depuis le ciel les rives du lac et de voir les plans des villes dont certaines n’ont jamais été terminées.
Salton City dans Google Maps
Salton City semble plus grande depuis le ciel qu’elle ne l’a jamais vraiment été. En effet, la plupart des routes aménagées n’ont jamais été bordées de maisons. La ville ne s’est pas développée comme cela avait été prévu.
Vue aérienne de Bombay Beach
Bombay Beach était la station la plus célèbre du lac. Aujourd’hui de nombreuses maisons ont été abandonnées par leurs habitants.
Etrangement Google a envoyé sa fameuse voiture pour prendre des images de cette ville perdue pour l’intégrer à Google Street View. Il est possible d’en parcourir les rues désertes.
Ombre de la voiture Google
Ici on aperçoit l’ombre de la voiture Google avec son antenne bien reconnaissable.
Un hôtel de Bombay Beach
Ici on longe une rue de Bombay Beach avec un hôtel.
Digue
Une digue sépare la ville du lac que l’on aperçoit au loin.
Un documentaire, primé dans plusieurs festivals de cinéma cette année, permet de découvrir ce coin paumé des USA sous un jour poétique.
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Le tableau de bord virtuel de Solar Impulse

Solar Impulse, l’avion solaire, devait relier Bruxelles à Paris le 11 juin 2011. Malheureusement des problèmes techniques et une mauvaise météo l’ont contraint à faire demi-retour. Ce vol est l’occasion de voir comment, grâce à Internet, on peut suivre les déplacements de cet avion futuriste. En effet, le site de Solar Impulse offre plusieurs fonctionnalités intéressantes. On peut tout d’abord suivre l’avion sur une carte. Une vidéo live permet de voir soit l’avion, soit le centre de contrôle. Enfin, on peut voir un tableau de bord virtuel, donnant les principales données du vol: coordonnées, altitude, direction, vitesse. S’y ajoutent des informations spécifiques à un avion solaire comme l’état de la batterie. Enfin, il y a des indications concernant la météo: vitesse du vent et température.
Solar Impulse
Les médias sociaux ne sont pas oubliés. On peut lire en direct les commentaires des internautes publiés sur le site lui-même ou sur Twitter. Un blog informe aussi sur le déroulement des opérations.
http://www.solarimpulse.com/
Ainsi grâce au site Internet, il est permis à tout un chacun de vivre intensément cette aventure technologique et de partager ses émotions avec tous les autres passionnés.

Le Museum Aan de Stroom à Anvers (MAS) regroupe les collections d’anciens musées, notamment de l’Etnografisch Museum, du Nationaal Scheepvaartmuseum et du Volkskundemuseum ainsi qu’une partie de la collection du Museum Vleeshuis et la collection Paul & Dora Janssen-Arts. La collection compte plus de 470 000 objets et continue de s’étoffer. Il a ouvert le 17 mai 201. Son bâtiment,  œuvre des architectes Neutelings et Riedijk, a été conçu comme un gigantesque entrepôt, où les étages s’empilent comme des conteneurs ou des “boîtes”.
Ce musée offre jusqu’au 7 juin 2011 une étonnante manière de le visiter. Il suffit d’aller sur son site Internet et de choisir un des guides. Une fois la connexion établie, le guide promènera une caméra vidéo pendant trois minutes dans le musée. Il est possible de le guider grâce aux curseurs du clavier. A la fin, on peut témoigner de sa visite sur Twitter.
MAS
MAS
MAS
Pour être franche, je trouve que la qualité de ces visites laisse un peu à désirer. Tout d’abord, une visite limitée à trois minutes, c’est bref pour un musée. Ensuite, la qualité de l’image est très moyenne. De plus, le temps de réponse rend la visite peu fluide. Enfin, on n’accède à aucun information sur les œuvres vues. Le terme qui s’impose ici serait celui de téléguide, guide à distance. Je ne sais pas trop à quoi peu servir cette action, si ce n’est à créer un peu de buzz.
http://livetour.mas.be/fr/
http://www.mas.be/MAS-FR/Publicatiekanalen/Stad/Musea/Musea-MAS/MAS-FR/Startpagina-MAS-FR.html

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Narcisse

Tout le monde connaît l’histoire de Narcisse. A sa naissance, le devin Tirésias avait prédit qu’il aurait une longue vieillesse s’il ne se connaissait pas. En grandissant, il se révèle être, d’une grande beauté mais orgueilleux : il repousse de nombreuses prétendantes, dont la nymphe Écho. Cette dernière lui lance une malédiction : un jour qu’il s’abreuve à une source, il voit son reflet dans l’eau et en tombe amoureux. Il reste alors de longs jours à se contempler et à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper sa propre image. Il finit par dépérir puis mourir d’une passion qu’il ne peut assouvir. En psychologie, le mythe de Narcisse symbolise ceux qui sont imbus de leur propre image.
Narcisse par le Caravage
Les réseaux sociaux entretiennent certainement le narcissisme puisque toute l’information s’organise autour de sa propre personnalité. Intel vient de développer une application intéressante à ce propos: The Museum of Me. Cette application, sur laquelle il suffit de se connecter avec son compte Facebook, génère une exposition virtuelle dont le sujet est soi-même. On se met à parcourir des salles pour admirer sur les murs les portraits de ses amis, ses propres albums de photos, les liens et les vidéos partagées, les mots utilisés le plus souvent.
Museum of Me
Museum of Me
Museum of Me
La première partie de l’exposition est donc centrée sur l’individu. On pénètre ensuite dans une salle où des robots manipulent des photos des profils d’amis pour recomposer, à la manière d’un puzzle, la photo de notre propre profil.
Museum of Me
Museum of Me
Finalement, en prenant de la distance, on voit apparaître peu à peu le graphe social, c’est-à-dire le réseau des amis de nos amis de nos amis. Ce graphe montre que chaque individu est lié à tous les autres et qu’il faut quelques relais (environ 6) pour atteindre une autre personne qu’on ne connaît pas personnellement.
Museum of Me
Tous les Narcisse contemporains ne meurent pas à force de contempler leur propre image. Les réseaux sociaux ne font pas que flatter notre égo, même si cet aspect est indiscutable. Ils nous relient au reste des gens connectés. Par les images, les vidéos, les liens, les commentaires que nous partageons, nous pouvons même entrer en contact avec des personnes qui ont les mêmes intérêts que nous. Les réseaux sociaux ne sont pas forcément néfastes, pour peu qu’on les emploie avec prudence.
Cette application est intéressante à plus d’un titre. Elle peut permettre à chacun de réfléchir à sa présence dans les réseaux sociaux. Elle utilise aussi la forme du musée virtuel que l’on retrouve de plus en plus souvent sur Internet. Des marques, par exemple, créent de tels musées pour présenter leur histoire et leurs différents modèles, dans un but marketing (qui n’est pas tout à fait absent ici). Le musée virtuel peut traiter de tous les sujets et non pas seulement ceux qui sont habituellement présents dans les musées réels. Sur Internet, il tend à devenir une forme, un genre. La muséographie retenue est assez habile. La visite commence comme une visite dans un musée réel, en passant d’une salle à l’autre avec d’autres visiteurs. Ensuite il y a comme une prise de distance, un éloignement à travers l’espace du graphe social. Le tout est accompagné d’une musique qui donne à l’ensemble une certaine poésie. Seul regret, l’exportation sur Facebook se fait sous la forme d’un album de photos et non pas d’une vidéo.
http://www.intel.com/museumofme
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Salle Rubens en 3D

Le Musée des Beaux-Arts d’Anvers offre, sur son site Internet, une visite virtuelle d’une salle consacrée au peintre Rubens. Le visiteur peut déplacer son regard dans la salle, regarder les tableaux et en obtenir une description en cliquant dessus.
Salle Rubens en 3D
http://www.kmska.be/fr/collectie/albums/Rubenszaal_3D.html
On trouve sur YouTube une démonstration de cette salle:
Salle Rubens en 3D
Pour visualiser cette visite virtuelle, le visiteur doit télécharger un plug-in appelé Unity. Unity est également le logiciel qui a servi à créer la visite virtuelle. Il s’agit d’un logiciel servant à créer des jeux aussi bien pour les ordinateurs que pour les iPhone et les iPad. Le but de ses créateurs est de démocratiser la création de jeux en 3D. Actuellement le nombre de développeurs utilisant Unity est de 500’000. Il existe une version gratuite de ce produit et une version payante.
Unity
http://unity3d.com/
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Web save the Queen

La royauté britannique s’est toujours montrée friande de technologie.  En 1957 déjà, la Reine d’Angleterre avait prononcé un message télévisé. 50 ans plus tard, elle a adressé ses vœux de Noël au peuple britannique sur YouTube. Elle possède d’ailleurs un iPod que le président américain Barack Obama lui a offert en 2009. Il n’est donc pas étonnant que pour la transmission du mariage du Prince William et de Catherine Middleton, la Couronne britannique ait fait appel aux médias sociaux. Fini de rester assis sur son canapé, devant son petit écran, en écoutant le commentaire des émules de Léon Zitrone. Regarder un mariage royal aujourd’hui devient une expérience communautaire.  Tout appareil connecté à Internet était bon pour suivre l’événement en direct: ordinateur, tablette ou téléphone portable. Peu importe que l’on soit en voyage, au supermarché ou au restaurant. On pouvait découvrir la simplicité sophistiquée de la robe de mariée, le défilé des têtes couronnées et des célébrités ou la parade en carrosse. Plus encore, on pouvait obtenir facilement des informations sur les invités, l’arbre généalogique de la famille royale ou les différents palais de Londres. Mais surtout il devenait possible de partager ses émotions, sa surprise ou même ses critiques (sur certains chapeaux par exemple).
Le Palais royal avait misé sur plusieurs canaux. Le mariage a été transmis en direct sur You Tube où les images de la BBC étaient retransmises sur le Royal Channel. A côté des images télévisées, on pouvait voir défiler un commentaire expliquant le détail de la cérémonie, donnant des détails sur les personnes présentes ou décrivant les différents lieux où se déroulait l’action. Il était même possible de féliciter les jeunes mariés en postant une vidéo.
Mariage royal sur You Tube
http://www.youtube.com/user/TheRoyalChannel
Parallèlement une équipe de communicateurs commentait le mariage sur Twitter depuis Buckingham Palace. Certains messages de félicitation  était même retwittés. A mentionner celui de la reine Rania de Jordanie.
Clarence House Twitter
@clarencehouse
Enfin les photos officielles de l’événement ont été postées sur Flickr. On peut notamment y voir les images des deux gâteaux.
The Royal Wedding Cake
http://www.flickr.com/photos/britishmonarchy/
Un mariage royale anglais est tout à fait le type d’événement qui suscite un énorme intérêt et beaucoup d’émotions. De nombreuses personnes à travers le monde ont vécu ceux de la Princesse Anne et de Mark Philipps ou celui du Prince de Galles et de Lady Diana devant leur télévision (sans parler des funérailles de cette dernière). Ces téléspectateurs avaient le sentiment de faire partie d’une immense communauté qui se créait le temps d’une messe. Ils étaient cependant dans l’impossibilité de partager cet événement avec d’autres personnes que celles qui se trouvaient dans la même pièce. Maintenant il est possible de partager ses sentiments avec le monde entier, avec ses amis sur Facebook ou ceux qui nous suivent sur Twitter, de commenter costumes, chapeaux et coupes de cheveux ou alors de donner son opinion sur les dépenses liées à un mariage royal. Chacun peut avoir le sentiment de participer à l’événement sans devoir se déplacer jusqu’à Londres. Sans nul doute, cette opération ne peut que redorer le blason de la royauté. Web save the Queen!
Autres sites intéressants:
Site officiel de la Monarchie britannique: http://www.royal.gov.uk/
Site officiel du Prince de Galles: http://www.princeofwales.gov.uk/
Site officiel du mariage: http://www.officialroyalwedding2011.org/
Obama offre à la reine Elizabeth II un iPod personnalisé
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Musées virtuels prêts à l’emploi

Les musées virtuels en 3 dimensions accessibles en ligne sont à nouveau d’actualité. Deux produits au moins sont disponibles. Ils permettent de créer des espaces d’exposition en ligne. Il y a tout d’abord un produit allemand: Kunstmatrix. Il offre trois types de compte. Un compte “Basic” permet de choisir une seule salle entre plusieurs modèles, correspondant à 400 m². On peut y mettre jusqu’à 35 tableaux et 3 sculptures. Il est aussi possible de conserver jusqu’à 200 oeuvres d’art. Une page de profil donne les informations essentielles sur l’exposition et l’artiste (ou le curateur). Enfin la galerie virtuelle s’intègre facilement dans un site Web. L’activation du service coûte 300 € auxquels il faut ajouter 25 € par mois pour la maintenance. C’est une offre idéale pour un artiste qui veut se présenter en ligne. Le compte “Professional” donne plus de possibilités: plus de salles disponibles, modularité de l’espace, gestion des collections et des expositions, présentation des expositions à venir, informations sur les artistes et les oeuvres, conservation de 2000 oeuvres d’art.  L’activation du service coûte également 300 € auxquels il faut ajouter 25 € par mois pour chaque salle. A partir de 3 salles, il est possible d’avoir une réduction. C’est une solution idéale pour présenter une collection de petite ou moyenne taille ou pour présenter plusieurs expositions en même temps. Avec le service “Premium”, il est possible d’avoir son propre bâtiment et des services individualisés ainsi qu’un nombre illimité d’oeuvres. Les prix sont sur demande. Sur le site de Kunstmatrix, il est possible d’accéder à des expositions déjà en ligne. Il est nécessaire d’avoir Flash pour les visiter. Ce n’est donc pas compatible avec les iPads.
Kunstmatrix
http://www.kunstmatrix.com/
Artsteps est une application assez semblable. Elle est aussi basée sur Flash. Elle a deux types de compte “Basic” et “Premium”. Tous deux sont gratuits actuellement (pour les 10’000 premiers inscrits). Le compte Basic ne permet d’avoir qu’une exposition permanente, alors que le compte “Premium” autorise la création d’expositions temporaires pour lesquelles il faut payer. Artsteps a créé sa propre monnaie (credit) dont on peut acquérir des espèces en payant avec Paypal. Cette monnaie permet ensuite de payer la location des salles, soit 2500 credits par mois. Il faut 10 € pour acquérir 5000 credits. Artsteps présente deux avantages: il offre la possibilité de publier gratuitement une salle d’exposition. De plus, il est possible de créer son musée virtuel directement en ligne. Nous avons testé Artsteps en archivant une des expositions présentées au Monastère dans Second Life:
http://arria.artsteps.com/pages/viewexhibition.aspx?exhibition=378
L’application est un peu lente parfois, mais ses fonctionnalités sont simples et intuitives. Le téléchargement des images et leur indexation sont simples. En ce qui concerne les objets exposés, on peut choisir différents types de cadre. La navigation est relativement aisée, même si les espaces sont parfois étroits.
Artsteps
http://www.artsteps.com/
Les deux applications permettent aussi d’exposer des objets en 3D. Malgré l’avantage de la navigation via un navigateur Internet et donc sans la nécessité de télécharger un logiciel supplémentaire, ces deux applications génèrent des expositions très standardisées. A mes yeux, Second Life ou Open Sim restent des alternatives intéressantes: on peut y construire soi-même son bâtiment avec beaucoup plus de possibilités, disposer les salles à sa guise, intégrer des textures. Les objets peuvent être animés. Second Life ou Open Sim sont aussi des réseaux sociaux qui permettent de rencontrer d’autres visiteurs, de discuter avec eux et, surtout, de travailler à des expositions à plusieurs directement en ligne. Et tout cela, pour un prix comparable en ce qui concerne Second Life (en tant que locataire) et même moindre en ce qui concerne Open sim où on peut obtenir un sim complet pour 20 à 40 US$, sans frais de mise en service.
Exhibition Famous Lovers in Second Life
http://slurl.com/secondlife/Monastery/172/108/99